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Bâle dans le passé - gravures historiques, aquarelles, etc.

Ce qu'il y avait - comment c'était - pourquoi c'était

de: Eugen A. Meier: Bâle dans le passé - Lien Amazon

Version 2) triés par sujet

La porte d'arc d'Aeschen à
                        l'extrémité supérieure de la Rue Libre (Freie
                        Strasse), 1840
La porte d'arc d'Aeschen à l'extrémité supérieure de la Rue Libre (Freie Strasse), 1840
Bâle centre: la place du marché, 1651
 Bâle centre: la place du marché, 1651
Bâle centre: le pont central avec la vue
                        depuis le Rheintor sur Petit Bâle, 1830
Bâle centre: le pont central avec la vue depuis le Rheintor sur Petit Bâle, 1830
Bâle Sud: Le mur de la ville de Bâle, vue
                        depuis le retranchement de Steinen, 1865
 Bâle Sud: Le mur de la ville de Bâle, vue depuis le retranchement de Steinen, 1865

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Contenu
1. Petite chronologie de Bâle
2. Le pont central à Bâle
3. Bâle: portes du centre-ville et muraille du centre-ville
4. Bâle: portes extérieures et muraille extérieur de la ville
5. Bâle: la vie à la maison
6. Fontaines à Bâle - et le Birsig
7. Bâle avec place du marché, mairie, Place des pieds nus, deuxième mairie
8. Guildes et des maisons de guilde (strictement masculines) dans le vieux Bâle
9. Hôpitaux et aide en cas de besoin dans le vieux Bâle
10. Maisons de commerce et commerces du centre-ville de Bâle médiévale
11. L'université de Bâle
12. Bâtiments et palais dès 1800 à Bâle
13. Des jardins, des fermes et des domaines ruraux autour de Bâle médiévale
14. La fantaisie de Jésus: Des églises et des monastères de Bâle
15. Des armes, le militaire et des tirs mortels à Bâle


1. Petite chronologie de Bâle
Bâle dans le passé (orig. allemand:
                      Basel anno dazumal) - foto de couverture avec la
                      mairie de Bâle
Bâle dans le passé (orig. allemand: Basel anno dazumal) - foto de couverture avec la mairie de Bâle [0a]

Les débuts de l'histoire de Bâle

Jusqu'en 1392, Grand Bâle et Petit Bâle sont deux villes différentes [p.117].

917: Invasion des Hongrois à Bâle, destruction de la cathédrale, puis nouveau bâtiment [p.13]

11 octobre 1019: Inauguration de la nouvelle cathédrale de Bâle en présence de l'empereur Heinrich II., bienfaiteur de Bâle [p.13]

Les commerçants juifs du Sundgau (Alsace du sud) ne sont pas autorisés à entrer dans la ville de Bâle [p.81]

De grands incendies se sont produits dans les années 1085, 1187 et 1258. [p.13]. [Les grands incendies se produisent par l'architecture avec des maisons en bois et par le manque de larges avenues].

Jusqu'en 1265, les soins infirmiers sont dans les mains des nonnes et des moines, et seulement depuis on ouvre le premier hôpital citoyen entre la place des pids nus (Barfüsserplatz) et Rue Libre (Freie Strasse) [p.69]

Bâle subit des grandes dommages par le grand tremblement de terre de 1356. [p.13].

De 1361 à 1398, la muraille extérieure de la ville est construite [p.25]

En 1363, Bâle comptait 14.000 habitants, dont 1300 étaient des «clergés» [avec la fantaisie de Jésus comme profession]. [p.13]

Les commerçants juifs du Sundgau (Alsace du sud) ne sont pas autorisés à entrer dans le centre-ville de Bâle, les portes du centre-ville sont la «frontière» (porte Spalen (Spalentor), Porte de la Rue Libre (Freie Strasse-Tor, Aeschenschwibbogen), Porte Aeschen (Aeschentor) etc.) [p.81]

La viticulture (les vignobles) autour du mur extérieur de la ville de Bâle était importante [p.73]

En 1392, Grand Bâle et Petit Bâle fusionnent pour former la ville de Bâle [p.117]. Depuis lors, Petit Bâle a été considérée comme "la ville de moins" ("die mindere Stadt") par les habitants de Grand Bâle [p.121].

En 1398, la première extension de la ville est achevée, la muraille extérieure de la ville est achevée et les portes du centre-ville deviennent des prisons, dans la langue vernaculaire "chenil des oiseaux" ("Vogelzwinger"), avec les noms "Trou de l'ours, cachot, lieu des feux, cuisine du diable." [p.21]

-- les portes de Bläsi, de Steinen et de Saint Alban sont fermées durant la nuit [p.125]

-- en temps de guerre, seulement la porte d'Aeschen et la porte de Spalen restaient ouverts [p.37]

Les zones à l'extérieur de la muraille de la ville sont des zones agricoles à l'exception de Saint-Alban, où de majestueux jardins sont aménagés. Le quartier Gundeldingen était encore un champ de blé jusqu'en 1850, la rue Gundeldingen était une route terrestre. Les promenades autour du nouveau mur de la ville sont appelées "Promenade autour des portes" (allemand: "Gang um die Tore") [p.73].

1417 Grand feu qui sort de la place des pieds nus (Barfüsserplatz), le feu dévore tout jusqu'à Saint Alban [p.25]

1501: Bâle rejoint la Confédération Suisse [à cette époque encore un seul canton]

Réforme de 1529:
-- tous les "trésors artistiques" des églises de fantaisie de Jésus sont confisqués, par ex. sur Saint-Alban [p.25]
-- le monastère des femmes de Sainte-Claire est exproprié [p.121]
-- les réformateurs voulaient restreindre la musique, les concerts et la musique dans l'église étaient évités, mais les marches de sifflet et de tambour, la musique instrumentale cultivée, le chant polyphonique vivaient comme musique dans le cercle familial [p.81]

À partir de 1820, des parties des fortifications du centre-ville sont démolies, par exemple on élimine des muraille, une tour des ânes et une tour de l'eau dans la zone de la versant de Pierres (Steinenberg), c'est ainsi que la construction de la salle de concert "Casino de la Ville" (allemand: "Stadtcasino") est devenue possible [p.17].

En 1825, la prison "Court de salaire" (allemand: "Lohnhof") est inaugurée, de sorte que les petites prisons dans les tours du centre-ville ne sont plus nécessaires [p.21].

À partir de 1825, les portes du centre-ville sont toutes démolies et détruites.

à partir de 1850: L'industrie du Petit Bâle fait «éclater» la muraille de la ville de Petit Bâle: le fossé entre Vallée des Cloches (Klingental) et le fil tiré (Drahtzug) est comblé dès 1833 [p.125].

[à partir de 1850, Bâle est entrée dans une nouvelle phase de développement avec la planification d'itinéraire et le chemin de fer]

1864: Démolition de la porte de Riehen (Riehentor) au croisement Faussée de Clara / Rue de Riehen (Claragraben / Riehenstrasse), pour plus de "lumière, air et espace" [p.125]

1867: Démolition de la porte à vent ("Bläsitor") pour que la nouvelle rue de la vallée de la Musique (Klingental) trouve son "passage" [p.125]


Vue
                      aérienne avec un plan de la ville de Bâle
                      d'environ 1842 (le sujet décisif est la Gare
                      Française à gauche construit en 1841) - plan
                      aérien de Johann Friedrich Mähly

Vue aérienne avec un plan de la ville de Bâle d'environ 1842 (le sujet décisif est la Gare Française à gauche construit en 1841) - plan aérien de Johann Friedrich Mähly [0b]

Plan aérienne par Johann Friedrich Mähly

Bâle en 1840 env. - quelques dates sur la population
Information de Ferdinand Röse 1840 [p.6-8], du Monsieur C.V. de Sommerlatt 1838 [p.13].

Le vieux mur de la ville éxistait toujours encore: le vieux mur de la ville de 1398 comprenait 7 portes, 40 tours, 42 clôtures spéciales (Letze) et 1099 créneaux [p.5]

La population incluse
-- 25.965 habitants (12.033 hommes, 13.932 femmes), 5356 logements, la ville gère un total de 2750 maisons.
-- religions: 21.070 protestants, 4731 catholiques, 104 juifs, 60 anabaptistes [p.10]
-- 19 auberges, 160 maisons de vin et tavernes, 10 brasseries, 6 cafés, 10 cuisiniers et traiteurs, seulement 3 bains chauds publics - de nombreuses familles ont aménagé leur propre «salle de bain» [p.7]; seulement 3 entraîneurs [des chevaux] et seulement 16 chauffeurs des carrosses de chevaux - parce que les riches de Bâle possèdent en privé 300 à 400 de leurs propres «chevaux de luxe» - [p.8]
-- 8 banquiers, 100 fabricants et grossistes, 14 courtiers (sensalen ou courtisans), de nombreux hommes d'affaires, une maison général des nouvelles, 18 notaires, seulement 5 avocats (dont la plupart sont également notaires), car les litiges sont rares à Bâle [p .8e]
-- 24 médecins, 11 médecins miracles et barbiers, 8 pharmacies, 8 imprimeries de livres, 5 libraires et 4 marchands d'art, 1 antiquaire [p.8].

Des dates du Monsieur C.V. de Sommerlatt 1838:
-- les habitants de Bâle aiment "un design et un mode de vie confortables" avec "beaucoup d'appartements privés majestueux", la population est composée de différents pays [p.13]
-- Les domaines auraient cultivé leurs vertus avec «travail acharné et activité, économie sand luxe, bienveillance et piété», ils sont loin de suspendre les succès à la «grosse cloche», «crier de la trompette» n'est pas leur coutume [p. 13]
-- Les ouvriers de l'usine auraient [...] une apparence essentiellement pâle et maigre et des traits faciaux souvent désagréables »[p.13]

Données de Ferdinand Röse 1840:
-- Les portes de la ville sont perdues: la porte de Spalen "Spalenschwibbogen" fu détruite en en 1838, la porte du Rhin cassée en 1839, la porte de Aeschen "Aeschenschwibbogen" détruite en 1841, la tour du boucher chez la porte Saint-Johann détruite vers 1843 [p.10]
Nouveaux bâtiments: Théâtre 1831, Jardin botanique devant la tour d'Aeschen 1836, dépôt du Rhin "Rheinlagerhaus" 1839, maison populaire de Petit Bâle 1841, Cour des panneaux "Schilthof" 1842, Hôpital du citoyen 1842, centre commeercial 1843, Hôtel des 3 rois 1844, gare française avec porte de chemin de fer 1845, musée (ouverture en 1849) [p.10 ]

-- Le thème de la monnaie: on a à Bâle la monnaie française, la monnaie impériale allemande et les pièces suisses (francs = 1Fr., Batzen = 10 Rappen). D'autres devises sont chères à obtenir, par exemple de Saxe, de Prusse, de Hollande, des monnaies divisionnaires pas du tout. Taux de change: 1 franc suisse = 40 croiseurs rhénans - 30 vieux sols français, 1,5 nouveau franc français. Il n'y a pas de taux de change pour le papier-monnaie à Bâle («Le papier-monnaie n'a pas de taux de change à Bâle»). Le change de devises est possible dans les grandes auberges et chez les banquiers Passavant, Ehinger, von Speyr, Merian-Forkart etc. [p.8].

Des dates du Dr. Edmund Wyss:

-- Industrie: en 1812, une première usine chimique a été installée devant la porte de Riehen (Riehentor), puis des usines textiles suivront [p.5]

Des dates du Monsieur Eugen A. Meier:
-- Février 1855 on a de 75 cm de neige fraîche: 420 ouvriers sont déployés pour déblayer les toits et les rues avec des frais supplémentaires de 13.000 francs. [Mme Holle coûte cher] [p.93]

-- 1858: Construction de la gare CFF (gare centrale), comblement du fossé de la ville entre la porte d'Aeschen (Aeschentor) et la porte des Pierres ("Steinentor), on élimine le rempart Aeschen et la petite maison de douane [à l'Aeschentor?]  [p.37]

-- 1861-1885: Démolition de la porte d'Aeschen (Aeschentor) [p.37]

La décision de détruire la muraille de la ville

Dates du Monsieur Dr. Edmund Wyss:

En 1859, le Grand Conseil adopte la «loi sur l'agrandissement de la ville» afin de «combler les douves et créer de nouvelles entrées dans la ville, et aussi de supprimer tout ou partie des anciens murs et entrées de la ville». L'ancienne muraille de la ville de 1398 a été complètement démolie à part quelques vestiges [p.5]

Les 16 guildes avaient la fonction d'enregistrement des résidents et de gestion immobilière. Les festivals de guilde, les repas et les installations sociales ont été financés par les intérêts [p.7]

Eugène A Meier:
Avec l'expansion de la ville [avec la construction des quartiers Holbein, Anneau de la ville (Cityring), Anneau de Spalen (Spalenring), Saint Jean (St.Johann) et Gellert], la viticulture autour de Bâle est complètement détruite [p.73]

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2. Le pont central à Bâle
Centre de Bâle: Le pont central avec la vue d
                      de la Porte du Rhin (Rheintor) sur Petit Bâle
                      (Kleinbasel), aquarelle de Constantin Guise 183   Petit Bâle: La vue sur le pont du milieu à
                      Grand Bâle avec la porte du Rhin, détail d'une
                      aquarelle de Johann Jakob Neustück 1838  


Centre de Bâle: Le pont central avec la vue d
                      de la porte du Rhin (Rheintor) sur Petit Bâle
                      (Kleinbasel), aquarelle de Constantin Guise 1830
Centre de Bâle: Le pont central avec la vue d de la porte du Rhin (Rheintor) sur Petit Bâle (Kleinbasel), aquarelle de Constantin Guise 1830 [53]

-- le pont du Rhin central a été construit en 1225, était un lieu de rencontre social, avec principalement un trafic modeste
-- il n'y avait qu'une allusion de trottoir dans le secteur de Grand Bâle
-- le revêtement était constitué de planches de sapin épaisses et étroites, appelées "taches", souvent renouvelées
-- les taches à moitié pourries du pont du Rhin («Rhibruck-Flecklinge») ont été utilisées par les autorités de construction pour les travaux de réfection des bâtiments paroissiaux et scolaires
-- la balustrade du pont du Rhin moyen était encore très primitive avec deux traverses: quiconque glissait sous la pluie ou la glace pouvait tomber dans le Rhin, les enfants avaient alors très peur de traverser le pont [ici le gouvernement bâlois a complètement échoué de renforcer les rampes avec plus de poutres]
-- côté de Petit Bâle, il y avait des bancs en pierre à angle droit, appelés «barrières» [pour bronzer face au sud], les bancs ont ensuite été remplacés par des bancs en «pierre de Soleure» [p.113].


Petit Bâle: La vue sur le pont du milieu à
                        Grand Bâle avec la porte du Rhin, détail d'une
                        aquarelle de Johann Jakob Neustück 1838
Petit Bâle: La vue sur le pont du milieu à Grand Bâle avec la porte du Rhin, détail d'une aquarelle de Johann Jakob Neustück 1838 [55a]

Justice sur le pont central
La petite chapelle ("travée de casquette" - allemand: "Käppelijoch") sur le pont du milieu (construite en 1478 [p.109]) n'était pas seulement un lieu romantique dans le passé: l'église cr. de fantaisie de Jésus a procéssé ici ses "jugements de Dieu" [par un dieu de fantaisie de Rome], l'église a effectué ici des "procès de sorcières" [ça veut dire: contre les guérisseurs, les connaissant la naturopathie], on avait des procès contre les "jolies dames" [qui "ne travaillent" que 10 minutes par jour] et contre les "adultères" [l'espionnage est toujours une tradition chez l'église cr. encore aujourd'hui] etc. Chez la petite chapelle "travée de casquette" ont a jeté les condamnés dans le Rhin. S'ils ont survécu, ils ont été "attrapés" à nouveau au retranchement du Rhin (Rheinschanze) actuel (tour du Saint Thomas) [et ont été considérés comme "non coupables"] [p.7]. Cependant, la population de Bâle évitait souvent les grands procès, à la place des solutions plus simples étaient préférées [informations de Ferdinand Röse 1840 - p.8].

Danses sur le pont du milieu
Le pont central ("Mittlere Brücke") était aussi un spectacle de danses et de défilés des associations du Grand Bâle et du Petit Bâle, où la petite chapelle "travée de casquette" (Käppelijoch) représentait la frontière pour se "divertir" avec des "blagues" et "certains signes" - la côté du Grand Bâle l'ont fait jusqu'en 1798, la côté du Petit Bâle l'ont fait jusqu'en 1830. Les habitants de Petit Bâle exécutaient leurs danses - accompagnées de tambours et de tuyaux - avec trois personnages, un lion (de la société à la vigne), un griffon (de la société à la saisie) et un homme sauvage (la société à l'homme sauvage). [Information de Ferdinand Röse 1840 - p.7]

La reconstruction du pont central en 1903
Le vieux pont du milieu a été démoli en 1903 [p.109].
[Alors seulement dès 1903 on avait un pont avec des rampes fortes].





3. Bâle: les portes intérieures du centre-ville et la muraille intérieure du centre-ville
Centre de Bâle; la porte d'arc
                      d'Aeschen (Aeschenschwibbogen) à l'extrémité
                      supérieure de la Rue Libre (Freie Strasse) 1840
                      (démolie en 1840)   Centre
                      de Bâle: À l'extrémité supérieure du versant de
                      Spalen (Spalenberg), il y avait une fois une porte
                      de la ville, la porte d'arc de Spalen
                      (Spalenschwibbogen), aquarelle de Johann Jakob
                      Neustück 1837 (démolie en 1838)   Centre de Bâle: la maison du grenier et la
                      porte d'arc de Spalen, vue vue du faubourg de
                      Spalen, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1837   Centre de Bâle: La ruelle du
                      chevalier (Rittergasse) avec la porte d'arc de
                      Saint-Alban 1863 (démoli)   Bâle
                      Centre: la porte d'arc de Saint-Alban / la porte
                      de Kuno (St.-Alban-Schwibbogen / Kunostor) et la
                      maison de l'ordre Teutonique en 1863, vue de
                      l'extérieur (démolie)   Bâle-Ouest: Au bout du faubourg de Saint-Jean
                      (St.-Johann-Vorstatt) se tenait autrefois une
                      porte de la ville, la porte d'arc de Saint Jean
                      (St. Johann-Schwibbogen), vue de la Danse de la
                      Mort dans le centre-ville à la ruelle de la Croix
                      (Kreuzgassse), aujourd'hui lisière des Fleurs
                      (Blumenrain), dessin à la plume aquarellé d'Anton
                      Winterlin 1860 (détruite en 1873)


Centre de Bâle; la porte d'arc d'Aeschen
                      (Aeschenschwibbogen) à l'extrémité supérieure de
                      la Rue Libre (Freie Strasse) 1840 (démolie en
                      1840) - aquarelle de Johann Jakob Neustück
Centre de Bâle; la porte d'arc d'Aeschen (Aeschenschwibbogen) à l'extrémité supérieure de la Rue Libre (Freie Strasse) 1840 (démolie en 1840) - aquarelle de Johann Jakob Neustück [12]

-- En 1261, la porte est mentionnée la première fois, elle se trouve à la fin de la Rue Libre, avec "de bons murs épais", avec un cadran solaire et une horloge de la tour avec un vers d'attention avec un dieu de fantaisie (Le temps s'en va, et vien la mort. Méfiez-vous de l'ennemi et craignez Dieu - allemand: Hin geht die Zeit, her kommt der Tod. Hüt' dich vor Feind und fürchte Gott)
-- depuis la construction de l'enceinte extérieure de la ville avec achèvement en 1398 [p.21], la tour a été utilisée comme prison, comme de nombreuses autres tours de la muraille intérieure [p.33]
-- En 1545, la moitié de la petite tour d'Aeschen ("Aeschenschwibbogen") a été démolie à cause d'une fissure et a reçu une couronne crénelée, mais depuis lors, la tour n'est plus à l'épreuve des évasions pour les criminels graves et n'est plus guère utilisée comme prison [p.33]
-- la porte étroite a provoqué à plusieurs reprises les plaintes des résidents et des commerçants [p.33]
-- En 1840, il est décidé de détruire la porte [p.33]

Maison de pesée de farine et appartement du greffier
-- la maison de pesée de farine (Mehlwägerhäuschen) a été construit à gauche à la tour de la Rue Libre, qui a été démolie en 1842 et remplacée par la cour du panneau (Schilthof) [p.33]

-- sur la droite à la tour de la Rue Libre se trouvait l'appartement du greffier ou la chambre du greffier du tribunal correctionnel, où se trouvait la banque de l'artisan en 1900, et enfin en 1964 on y a construit le bâtiment de la banque de la CS Crédit Suisse [p.33]



Centre
                      de Bâle: À l'extrémité supérieure du versant de
                      Spalen (Spalenberg), il y avait une fois une porte
                      de la ville, la porte d'arc de Spalen
                      (Spalenschwibbogen), aquarelle de Johann Jakob
                      Neustück 1837 (démolie en 1838)
Centre de Bâle: À l'extrémité supérieure du versant de Spalen (Spalenberg), il y avait une fois une porte de la ville, la porte d'arc de Spalen (Spalenschwibbogen), aquarelle de Johann Jakob Neustück 1837 (démolie en 1838) [34]

Une porte de la ville vient - une prison vient - une porte de la ville passe
-- on trouvait la porte de l'arc de Spalen à la fin du versant de Spalen (Spalenberg) chex le confluent avec la fossé de Pierre (Petersgraben) / foubourg de Spalen (Spalenvorstadt) / faussé de Léonard (Leonhardtsgraben)
-- avec toit pyramidal, clocher, jusqu'à la construction de la muraille extérieure, cette tour était un gardien à l'ouest de la ville
-- après la construction de la muraille extérieure de la ville avec le la porte de Spalen (Spalentor, achevée en 1398), la porte d'arc de Spalen est devenue une prison pour 6 détenus ("6 captifs" - allemand: "6 Gefangenschaften")
-- Les criminels graves devaient entrer dans une cellule d'une hauteur de "cinq piliers", bordée de troncs de chêne, le nom populaire fut "forêt des chênes" ("Eichwald"), ou dans une «cage de sorcière», ou dans une «salle» terne avec de lourdes chaînes et une «chaise murée», c'est-à-dire on avait un sentiment d'étouffer dans la "cage" et dans la "salle"
-- 1428: peinture de Maître Lawelin
-- 1518: peint par Hans Frank
-- en 1652, la porte d'arc est renouvelé pour la dernière fois [p.77]
-- en 1835, la construction de la prison centrale "cour de salaire" (allemand: Lohnhof) a été fini et inauguré à Bâle [web03] [maintenant, les anciennes tours de la ville n'étaient plus nécessaires comme prison]
-- en 1837, la porte d'arc a été vendue aux enchères comme matérial de démolition, et le maître maçon M. Remigius Merian l'a fait enlever et détruit en 1838. [p.77]


Centre de Bâle: la maison du grenier et la
                      porte d'arc de Spalen, vue vue du faubourg de
                      Spalen, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1837 Centre de Bâle: la maison du grenier et la porte d'arc de Spalen, vue vue du faubourg de Spalen, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1837 [36]

Église du monastère - convertie en grenier - puis utilisée comme hôpital d'urgence, dortoir pour soldats, salle de sport
-- la maison du grenier (Kornhaus) (à gauche) était autrefois une église du monastère de fantaisie de Jésus "Vallée de Grâce" ("Gnadental")
-- l'église a été transformée en entrepôt de céréales en 1574 et était un bâtiment remarquable à l'entrée du faubourg de Spalen (Spalenvorstadt)
-- les gardes de la ville avaient pour tâche de diriger chaque livraison de céréales ("grains") vers le grenier, car les autorités voulaient contrôler complètement le marché des céréales
-- en 1849, on a installé dans la maison du grenier un hôpital d'urgence pour les personnes souffrant de choléra
-- en 1864, le chiffre d'affaires des céréales a chuté à un "creux absolu"
-- le grenier servait désormais de logement aux troupes (organisé par le "collège militaire pour l'hébergement des troupes" - allemand: "Militärkollegium für Truppenunterkünfte")
-- en 1881, le rez-de-chaussée de l'ex-grenier (Kornhaus) a été transformé en gymnase pour les écoles primaires
-- en 1890, l'ancienne maison céréalière (Kornhaus) a été démolie et remplacée par une école de métiers (la «vieille école de métiers») [p.81]

La maison à gauche de la porte d'arc était à l'époque un magasin d'épices du M. Johann Georg Meyer [p.81].

La maison à droite de la porte d'arc faisait partie de l'ancien mur de la ville, qui avait maintenant été converti en maison d'habitation ou de production, dans ce cas on a installé là un atelier de rembourrage d'Abraham Sixt [p.81].

La porte d'arc de Spalen (Spalenschwibbogen) au versant de Spalen (Spalenberg) était la frontière pour les commerçants juifs du Sundgau, ils n'étaient pas autorisés à entrer dans le centre-ville [p.81].


Centre de Bâle: La ruelle du
                      chevalier (Rittergasse) avec la porte d'arc de
                      Saint-Alban 1863 (démoli) - aquarelle de Johann
                      Jakob Neustück Centre de Bâle: La ruelle du chevalier (Rittergasse) avec la porte d'arc de Saint-Alban 1863 (démoli) - aquarelle de Johann Jakob Neustück [6]

La cour d'Olsperg (Olspergerhof) sur la ruelle du chevalier (Rittergasse)
En 1282, quelques femmes cisterciennes du monastère d'Olsberg (chez Rheinfelden [web05]) ont acheté une maison sur la gauche de la porte d'arc du Saint Alban, et la maison s'appelle depuis lors "cour d'Olsperg" (Olspergerhof) [p.21].

En 1557, la propriété fut vendue à des "laïcs" [p.21].

En 1753, la propriété a été reconstruite par Samuel Werenfels. La façade a reçu une "attache de portail attrayante". Parfois, la maison s'appelait "maison au Léopard" ou "maison au Tigre" [p.21].

La chapelle sans cloche
L'ordre teutonique [une riche société de fantaisie de Jésus, qui était également dans les états croisés et a ouvert de nouveaux sièges en Europe après 1291] ont une chapelle sur la ruelle du chevalier (Rittergasse). En 1539, le Grand Conseil déclarait que la chapelle devait servir de "goulotte à fruits", et donc l'ordre fut donné d'enlever le clocher. [p.21]


Bâle Centre: la porte d'arc
                        de Saint-Alban / la porte de Kuno
                        (St.-Alban-Schwibbogen / Kunostor) et la maison
                        de l'ordre Teutonique en 1863, vue de
                        l'extérieur (démolie) - aquarelle de Johann
                        Jakob Neustück
Bâle Centre: la porte d'arc de Saint-Alban / la porte de Kuno (St.-Alban-Schwibbogen / Kunostor) et la maison de l'ordre Teutonique en 1863, vue de l'extérieur (démolie) - aquarelle de Johann Jakob Neustück [7]

-- En 1398, la première expansion de la ville fut achevée et les portes du centre-ville telles que la porte d'arc de Saint Alban devinrent des prisons
-- l'église cr. de la fantaisie d'un Jésus persécutait sévèrement entre autres les hommes clients avec la difamation "fornicateurs et adultères" et avec les peines de prison [p.21]
-- dès l'inauguration de la prison "cour de salaire" ("Lohnhof") en 1825, le porche de la porte d'arc de St.-Alban-Graben a été enlevé et une autre porte a été ajoutée
-- en 1878, le pont Wettstein a été planifié, et la porte Kunos a bloqué les accès, qui a été démolie pour ça, y compris une partie de la maison des chevaliers teutoniques [p.21]

La Maison des Chevaliers Teutoniques
-- était la résidence du président du conseil [du conseil de Bâle - un autre théâtre de la Bible de Jésus] [p.21]
-- la Maison des Chevaliers Teutoniques fu finalement acheté par Dietrich Burckhardt-Hoffmann [p.21]


Bâle-Ouest: Au bout du faubourg de Saint-Jean
                      (St.-Johann-Vorstatt) se tenait autrefois une
                      porte de la ville, la porte d'arc de Saint Jean
                      (St. Johann-Schwibbogen), vue de la Danse de la
                      Mort dans le centre-ville à la ruelle de la Croix
                      (Kreuzgassse), aujourd'hui lisière des Fleurs
                      (Blumenrain), dessin à la plume aquarellé d'Anton
                      Winterlin 1860 (détruite en 1873)
Bâle-Ouest: Au bout du faubourg de Saint-Jean (St.-Johann-Vorstatt) se tenait autrefois une porte de la ville, la porte d'arc de Saint-Jean (St. Johann-Schwibbogen), vue de la Danse de la Mort dans le centre-ville à la ruelle de la Croix (Kreuzgassse), aujourd'hui lisière des Fleurs (Blumenrain), dessin à la plume aquarellé d'Anton Winterlin 1860 (détruite en 1873) [46]

Porte d'arc Saint-Jean: Une porte de la ville sans images - M. Kelterborn a peint la porte
-- la porte d'arc de Saint Jean (St. Johann-Schwibbogen) était aussi appelé "porte de la Croix intérieure" ("Inneres Kreuztor")
-- le portail a été construit vers 1200, au bout de la ruelle de la Croix (Kreuzgasse), qui s'appelle aujourd'hui comme lisière des Fleurs (Blumenrain), des premières images ne sont pas disponibles
-- en 1836, la porte d'arc de Saint Jean a été peint artistiquement par le M. Ludwig Adam Kelterborn
-- en 1872, le Grand Conseil de la ville a décidé de le démolir
-- en 1873, "l'½uvre de destruction" commença [p.101]

La Maison de la Croix (Kreuzhaus) à côté de la porte d'arc de Saint Jean 
-- sur la gauche sur la photo, on voit la Maison de la Croix (Kreuzhaus) ("ze Crütz"), où vivaient des marchands de soie d'Italie depuis 1573, il y avait des réfugiés lombariens ("réfugiés") Claudius et Cornelius Pellizari
-- depuis lors, la maison était également connue sous le nom de "Cour de la Soie" ("Seidenhof") [p.101]

-- à droite sur l'image on voit la maison "Cour d'Eriman" ("Erimanshof"), où vécut le M. Ernst Stückelberg de 1871 à 1903, il était un "peintre national suisse", il était le créateur des fresques Tell [où sont les fresques?]
-- l'Erimanshof a été démoli en 1937 [p.101]




4. Bâle: des portes extérieures et la muraille extérieure
Bâle Ouest: La
                        porte de Spalen (Spalentor), vue de l'extérieur
                        de l'ouest, aquarelle de Constantin Guise 1838
                        (éxiste encore)   Bâle Sud: La porte
                        d'Aeschen (Aeschentor) au bout du faubourg
                        d'Aeschen (Aeschenvorstadt) devant la place
                        d'Aeschen (Aeschenplatz), aquarelle d'Anton
                        Winterlin 1860 (démolie1861-1885)   Bâle Est: La
                        porte Saint-Alban, aquarelle de Louis Dubois
                        1850 (éxiste encore)   Petit Bâle, la porte du
                        Vent (Bläsitor) section du vent, aquarelle de
                        Louis Dubois 1863 (démolie en 1867)   Petit Bâle, la
                        porte de Riehen (Riehentor), peinture à la
                        gouache par Louis Dubois 1863 (démoli 1864)
Bâle
                        Sud: Le mur de la ville de Bâle, vue depuis le
                        retranchement des Pierres (Steinenschanze), 1865
                        [1862ca.?]   Bâle Ouest: A cette époque, le
                        Boulevard Central (Cityring) était un sentier de
                        randonnée de la porte de Spalen à la porte de
                        Leimen, avec une branche vers la Maison des
                        Tireurs (Schützenhaus), à gauche le rempart de
                        la Grenouille, aquarelle de Johann Jakob
                        Neustück 1861


Bâle Ouest: La
                      porte de Spalen (Spalentor), vue de l'extérieur de
                      l'ouest, aquarelle de Constantin Guise 1838
                      (éxiste encore)
Bâle Ouest: La porte de Spalen (Spalentor), vue de l'extérieur de l'ouest, aquarelle de Constantin Guise 1838 (éxiste encore) [38]

-- la porte de Spalen fait partie de la muraille extérieure de la ville de 1398, c'est la porte d'entrée du Sundgau [Haute-Alsace] et combine l'architecture de fortification militaire avec des éléments décoratifs artistiques
-- la tour est flanquée de deux tours rondes, dans l'ensemble le Spalentor orné avait un caractère plutôt représentatif pour la "communauté bâloise riche et connaisseur d'art"
-- à l'origine le Spalentor était au 15ème siècle une haute clôture et l'on avait deux petites tours avant («entourées d'une haute haie faite de pieux solides») et le parvis n'a été achevé qu'en 1473
-- avant la porte de Spalen, on avait la fossé avec le pont-levis (fosse du loup - allemand: Wolfsgrube)
-- durant les jours de marché, on avait des troupeaux complets des porcs et des vaches

-- vers 1430, une Mère de Dieu et deux prophètes (Isaïe et Micha) étaient attachés à la façade ouest (façade extérieure) car les Alsaciens étaient si religieux et jusque vers 1850 ils priaient pour l'intercession à genoux au milieu du chemin
-- en 1810, il fut décidé de conserver le pont-levis, en 1813, il fut décidé de démolir les deux petites tours avant
-- en 1866, les murs de l'anneau dans la zone de la tranché (Schützengraben) et dans la zone de la faussée de Spalen (Spalengraben) ont été démolis.



Bâle Sud: La porte
                      d'Aeschen (Aeschentor) au bout du faubourg
                      d'Aeschen (Aeschenvorstadt) devant la place
                      d'Aeschen (Aeschenplatz), aquarelle d'Anton
                      Winterlin 1860 (démolie1861-1885) Bâle Sud: La porte d'Aeschen (Aeschentor) au bout du faubourg d'Aeschen (Aeschenvorstadt) devant la place d'Aeschen (Aeschenplatz), aquarelle d'Anton Winterlin 1860 (démolie1861-1885) [14]

-- l'Aeschentor était la porte d'entrée la plus importante du Jura [p.37]
-- la première mention était "porte d'Eschemar" ("Eschemarthor"), on peut seulement supposer qu'il y avait un portier ou un résident qui s'appelait "Eschemar" [web06]
-- le "Eschenthor" avait deux tourelles circulaires en guise de "cour-barrière"
-- la porte d'Aeschen était une "écluse" qui permettait d'entrer dans la ville aussi pendant la nuit, on devait payer une "taxe de blocage". A partir de minuit 4 "Batzen" (40 centimes) étaient dus, le passage était également réglementé par abonnement, avec graduations en fonction du statut et de la position
-- en temps de guerre, seulement la porte d'Aeschen et la porte de Spalen restaient ouverts

-- à l'époque de Napoléon, les familles dirigeantes avec un chef de restaurant "Étoiles" et avec un chef de restaurant "au l'ours" croyaient que les tourelles circulaires étaient inutiles et ensuite ont été démolies en 1801
-- en 1858, la douane extérieure a été démolie et le rempart d'Aeschen a été éliminé
-- en 1861, la porte d'Aeschen a été démoli, les derniers vestiges des murs de fondation seraient restés jusqu'en 1885 ou même au-delà, soi-disant parce que les murs étaient construits de manière si stable: Eugen A.Meier l'indique comme ça: "La dureté des murs de fondation ont causé 'de bouleau dur' aux travailleurs jusqu'à l'année 1885." [p.37]

[On se demande pourquoi le gouvernement n'a pas décidé de laisser la porte debout comme la porte de Spalen (Spalentor) et de construire des routes autour d'elle ...]


Bâle Est: La porte Saint-Alban,
                      aquarelle de Louis Dubois 1850 (éxiste encore) -
                      aquarelle de Louis Dubois Bâle Est: La porte Saint-Alban, aquarelle de Louis Dubois 1850 (éxiste encore) - aquarelle de Louis Dubois [8]

-- l'anneau de fortification extérieur a été construit entre 1361 et 1398, la porte Saint-Alban était un point d'angle à Bâle-Est avec vue sur le Rhin et le Hard ["Muttenzer Hard", un forêt du faubourg de Muttenz]
-- l'encorbellement servait à verser de l'eau bouillante ou du brai aux gens pas aimés
-- l'association d'art de Bâle et d'autres associations d'amateurs ont défendu la porte de Saint Jean (St. Alban-Tor) et l'ont sauvé de la démolition, l'accès à la rue Gellert (Gellertstrasse) ne devrait pas justifier la démolition de la porte de la ville
-- en 1864, le Petit Retranchement (Kleine Schanze) a été enlevée et la faussée de la ville fu remplie de terre [p.25]



Petit Bâle, la porte du
                      Vent (Bläsitor) section du vent, aquarelle de
                      Louis Dubois 1863 (démolie en 1867) Petit Bâle, la porte du Vent (Bläsitor) section du vent, aquarelle de Louis Dubois 1863 (démolie en 1867) [58]

-- la porte du Vent (Bläsitor) est mentionné pour la première fois dans un document en 1256, une structure de défense volumineuse en pierre de taille, il a été placé à Petit Bâle (Kleinbasel) entre le couvent Klingental et la tour de Tapage (Rumpelturm) chez la ruelle basse des vignobles / rue de caserne (Untere Rebgasse / Kasernenstrasse) [p.125]
-- le nom tient son origine de la grande maison d'un administrateur des territoires du monastère Saint Vents (St. Blasien) dans le Forêt Noir [web07]
-- la porte du Vent (Bläsitor) avait une vue sur la rive droite du Rhin et le dernier cours inférieur de la rivière Pré (Wiese)
-- le portier et ses assistants ont encaissé l'argent de la route et les droits de douane
-- pendant la nuit, la porte a été fermée, ainsi que la porte des Pierres (Steinentor) et la porte Saint-Alban (St.-Alban-Tor)
-- après 1850, les autorités de Bâle voulaient obtenir la porte du Vent
-- en 1867, la porte du Vent fu démoli pour construire la nouvelle rue de Vallée de Musique (Klingentalstrasse)

Maisons sur la gauche
-- jusqu'en 1806, la cour du Vent (Bläserhof) appartenait au riche monastère Saint Vents (Saint-Blasien) de la Forêt-Noire
-- en 1806, le Bläserhof fut mis à la disposition des catholiques comme presbytère et école
-- finalement, le teinturier en soie Alexander Clavel a acheté le Bläserhof.

Maisons à la droite
- le restaurant "au cour de Egringen" ("Zum Egringerhof") était dirigée par Johann Weber-Engel [p.125].


Petit Bâle, la
                        porte de Riehen (Riehentor), peinture à la
                        gouache par Louis Dubois 1863 (démoli 1864)
Petit Bâle, la porte de Riehen (Riehentor), peinture à la gouache par Louis Dubois 1863 (démoli 1864) [59]

-- la porte de Riehen (Riehentor) est mentionné pour la première fois en 1265, elle a une vue au nord-est vers Riehen [et à la vallée du fleuve Pré (Wiese) vers Lörrach]
-- la porte de Riehen était une tour carrée, avec une grue crénelée au sommet, avec un toit à pignon caché, avec des encorbellements, etc.
-- en 1840, les habitants de Petit Bâle ont demandé une horloge à la porte de la ville afin que l'encorbellement du milieu doive céder la place au cadran - et en même temps la couronne crénelée a été remplacée par un pignon à gradins - les encorbellements ronds aux coins ont été laissées
-- en 1852, le fossé entre la porte de Riehen et le fil (zone Drahtzug) fut comblé, ce fut le premier grand "trou" dans les fortifications de la ville
-- la porte de Riehen a longtemps été salué comme la deuxième plus belle porte de la ville de Bâle, "à part la porte de Spahlen comme le plus beau"
-- à la fin 64 résidents [qui a signé?] ont demandé "plus de lumière, d'air et d'espace", ils ne voulaient plus voir la porte de Riehen
-- En 1864, la porte de Riehen (Riehentor) a été démolie [p.125].

Maisons à droite
-- la maison "de l'angle" ("Zum Winkelried") et l'appartement Ziegler [p.125]


Bâle Sud: Le mur de la ville de
                        Bâle, vue depuis le retranchement de Steinen,
                        1865 [1862ca.?]
  Bâle Sud: Le mur de la ville de Bâle, vue depuis le retranchement des Pierres (Steinenschanze), 1865 [1862ca.?] [27]

Le mur de la ville chez la porte des Pierres (Steinentor) avec la vallée du Birsig (Birsigtal)
-- la porte des Pierres offrait une vue sur la vallée du ruisseau Birsig, également appelé porte de l'Armée (Hertor), carré avec une "arme dépassant la façade"
-- depuis 1547 on a vu la porte des Pierres avec un rempart "Épine dans l'oeul" ("Dorn im Aug" - à droite) et "Prendre le cou" ("Wag den Hals" - à gauche de la porte) comme protection contre les attaques de la vallée du Birsig
-- la porte elle-même avait un porche comme salle de garde et un appartement de gardien
-- en 1858, la porte des Pierres n'était plus gardée, la muraille de la ville fut progressivement éliminée
-- en 1866, la porte des Pierres a été démolie, c'était le dernier vestige de la muraille de la ville là-bas
-- sur la gauche en arrière-plan est visible l'église d'Élisabeth en construction, où l'échafaudage est encore visible [alors, l'aquarelle fut paintu en environ 1862?] [p.61].

Le retranchement des Pierres (Steinenschanze)
-- ici dans cette zone, il y avait des «bâtiments sombres» quand dans d'autres zones de la ville on trouvait les nouveaux "maisons de maîtres" déjà
-- des rumeurs disent que de la poudre à canon pourrait encore être trouvée sous les planches de la tour de Poudre, c'était une zone attractive pour les pyromanes et les arroseurs au sol
-- les tunels du retranchement des Pierres (Steinenschanze) servaient également à certains garçons comme dépôt d'armes d'enfants telles que des bâtons, des barres et des gourdins
-- en 1861, il y a eu un accident avec 3 garçons qui ont joué avec de la poudre à canon, ils ont provoqué une explosion et ont été jetés en l'air: un jeune de 14 ans est mort de graves blessures [p.61]


Bâle Ouest: A cette époque, le
                        Boulevard Central (Cityring) était un sentier de
                        randonnée de la porte de Spalen à la porte de
                        Leimen, avec une branche vers la Maison des
                        Tireurs (Schützenhaus), à gauche le rempart de
                        la Grenouille, aquarelle de Johann Jakob
                        Neustück 1861
Bâle Ouest: A cette époque, le Boulevard Central (Cityring) était un sentier de randonnée de la porte de Spalen à la porte de Leimen, avec une branche vers la Maison des Tireurs (Schützenhaus), à gauche le rempart de la Grenouille, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1861 [33]

-- à la fin de la rue du Pré des Tireurs (Schützenmattstrasse) intérieure d'aujourd'hui, il y avait la tour du Maître de la Fontaine (Brunnmeisterturm), qui a été démolie et l'on a construit «rempart de Grenouille» comme un rempart de la muraille extérieure de la ville (achevée en 1550) - on dit que les grenouilles de l'étang à poissons près de la Maison des Tireurs (Schützenhaus) ont donné son nom au rempart [p.85]
-- à gauche la tour du Rempart de la Grenouille et la muraille de la ville avec le renflement "rempart de la Grenouille"
-- aujourd'hui, le mur de la ville est le boulevard "Tranchée", dans la zone entre la tranchée et la Maison des Tireurs se trouvait le "dernier vignoble contigu" de Bâle (aujourd'hui le quartier avec la rue de la Plaine d'Inondation (Austrasse), rue de Holbein etc.)

-- en arrière-plan, vous pouvez voir la taverne "Au champ du moût" ("Zum Mostacker") de Franz Werenfels, le jeune vin s'appelle "moût", la zone du "rempart de Grenouille" s'appelle aussi "Champ du moût" ("Mostacker") [p.73]

Terres agricoles à l'extérieur des murs de la ville
-- Jusqu'en 1850, la zone à l'extérieur des murs de la ville était des terres agricoles avec des vignes et des champs
-- le quartier de Gundeldingen est encore un champ de blé, la rue de Gundeldingen est encore une route de terre, il y a seulement deux maisons: une maison de mission pour enfants sur l'actuelle rue Haute (Hochstrasse), et une briqueterie
-- les champs s'étendent également jusqu'au ruisseau Doren (Dorenbach) [aujourd'hui quartier Bain Neuf (Neubadquartier)]
-- les promenades le long des murailles de la ville sont également appelées "promenade autour des portes" [p.73].





5. Bâle: la vie à la maison
Elisabeth Bachofen-Fuchs dans la
                      cuisine préparant un repas avec des enfants et
                      deux caniches noirs à table, aquarelle de
                      Friedrich Meyer 1809   Bâle: faire de la musique
                      avec un concert familial, peinture à l'huile de
                      Sebastian Gutzwiller 1849  


Elisabeth Bachofen-Fuchs dans la
                      cuisine préparant un repas avec des enfants et
                      deux caniches noirs à table, aquarelle de
                      Friedrich Meyer 1809 Elisabeth Bachofen-Fuchs dans la cuisine préparant un repas avec des enfants et deux caniches noirs à table, aquarelle de Friedrich Meyer 1809 [61]

-- les «vieux Bâlois» ne montraient pas souvent leur luxe, mais vivaient généralement un style de vie spartiate avec de la soupe au lait, du b½uf, de fines tranches de pomme et le soir «riz, rouleaux de cheveux et salade de pommes de terre»
-- mais les jours de fête, ils étaient heureux de «manger et boire» à nouveau, avec un menu de 24 à 30 plats, c'était normal là
-- alors, chez le dîner de mariage de Balthasar Stähelin et Dorothea Gemuseus, par exemple, aucune économie n'a été réalisée
-- et les borelles (Barelleli) sont des abricots [p.129]



Basel: Musik machen mit
                        einem Familienkonzert, Ölgemälde von Sebastian
                        Gutzwiller 1849
Bâle: faire de la musique avec un concert familial, peinture à l'huile de Sebastian Gutzwiller 1849 [37]

-- la vie culturelle de Bâle cultive la musique, l'enthousiasme pour faire de la musique
-- les réformateurs voulaient restreindre la musique ("laissez-le refroidir"), les concerts et la musique dans l'église étaient évités, mais les marches de sifflet et de tambour, la musique instrumentale cultivée, le chant polyphonique vivaient comme musique dans le cercle familial [p.81]
-- la musique classique a trouvé ses adeptes aux XVIIIe et XIXe siècles, les concerts à domicile sont devenus une tradition dans de nombreux endroits, par ex. dans la Maison Bleue chez le fabricant de ruban de soie Lukas Sarasin, qui possédait également une bibliothèque musicale
-- Sarasin a parrainé entre autres le violoniste Jakob Christoph Kachel, qui a ensuite pu se présenter au chef d'orchestre et compositeur
-- le milieu musical patricien de Sarasin a stimulé l'empereur François Ier (Kaiser Franz I) à «l'activité musicale»
-- plus tard, le banquier Friedrich Riggenbach-Stehlin a organisé ses propres concerts de chorale (musique house vocale) avec des citoyens vocaux [également des femmes? ch½ur mixte? uniquement ch½ur d'hommes?], les concerts de la maison s'appelaient "Cercle de Riggenbach" ("Riggenbachsches Kränzchen"), se déroulaient dans le cadre le plus simple sans différences de classe ou de rang [p.81]





6. Fontaines à Bâle - et le Birsig
Centre de Bâle: La fontaine du marché aux
                      poissons, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1850   Bâle Centre: La fontaine des
                      Augustins avec la cathédrale de Bâle - aquarelle
                      de Johann Jakob Neustück - 1860   Centre de Bâle: La place
                      des Pieds Nus (Barfüsserplatz) avec l'église des
                      Pieds Nus (Barfüsserkirche) et la fontaines du
                      Lion (Löwenbrunnen), vers 1820, aquarelle de
                      Johann Jakob Neustück 1855   Bâle
                      sud: seuil du Birsig chez la porte des Pierres
                      (Steinentor), 1860 (démoli)


Centre de Bâle: La fontaine du marché aux
                      poissons, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1850 Centre de Bâle: La fontaine du marché aux poissons, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1850 [32]

-- la fontaine du marché aux poissons a une colonne centrale (Brunnstock) en pierre dressée rouge avec des tas de tourelles et 15 personnages
-- l'envoyé du Conseil vénitien et tailleur de pierre Andrea Gattari admire la fontaine du marché aux poissons de Bâle
-- 1433: L'envoyé du Conseil vénitien, Andrea Gattari, reçoit l'ordre de redessiner la fontaine du marché aux poissons, mais il laisse la sculpture dans sa forme, il seulement la restaure et fait faire une nouvelle auge.
-- 1615: En plus de la grande fontaine du marché aux poissons, une petite fontaine du marché aux poissons est ajoutée avec le [dieu de la mer] Neptune
-- En 1851 la petite fontaine du marché aux poissons avec la statue de Neptune est déplacée au coin des maisons "Au casque" ("Zum Helm") et "Au salmon" ("Zum Salmen"), et l'on a ajouté une petite auge.

En arrière-plan, vous pouvez voir: l'auberge "À la cigogne" ("Zum Storchen"), la maison "À l'anneau doré" ("Zum Golden Ring") et la maison de la guilde des pêcheurs (guilde des pêcheurs) [p.73].


Bâle Centre: La fontaine des
                      Augustins avec la cathédrale de Bâle - aquarelle
                      de Johann Jakob Neustück - 1860 Bâle Centre: La fontaine des Augustins avec la cathédrale de Bâle - aquarelle de Johann Jakob Neustück - 1860 [1]

La fontaine augustinienne
La fontaine est mentionnée dès 1468. En 1530, on a ajouté la figure de la fontaine avec le basilic et son bouclier. En 1846, il a été déplacé vers le mur de la cour en raison de l'obstruction de la circulation. [p.10]



Centre de Bâle: La place
                      des Pieds Nus (Barfüsserplatz) avec l'église des
                      Pieds Nus (Barfüsserkirche) et la fontaines du
                      Lion (Löwenbrunnen), vers 1820, aquarelle de
                      Johann Jakob Neustück 1855 Centre de Bâle: La place des Pieds Nus (Barfüsserplatz) avec l'église des Pieds Nus (Barfüsserkirche) et la fontaines du Lion (Löwenbrunnen), vers 1820, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1855 [16]

La fontaine du lion sur le Barfi
-- Une fontaine au lion était autrefois construite sur la place des Pieds Nus (Barfüsserplatz) avec un lion tenant un bouclier, construite après 1600
-- la fontaine était principalement utilisée comme abreuvoir [pour chevaux, vaches, etc.]
-- la fontaine a été enlevé en 1821 [quelle honte!] [p.41]

Bureau de douane
-- vous pouvez voir le bureau derrière le puits [où exactement n'est pas décrit] [p.41]


Bâle sud: seuil du
                      Birsig chez la porte des Pierres (Steinentor),
                      1860 (démoli) - aquarelle de Karl Eduard Süffert Bâle sud: seuil du Birsig chez la porte des Pierres (Steinentor), 1860 (démoli) - aquarelle de Karl Eduard Süffert [26]

La petite rivière Birsig à Grand Bâle (Grossbasel)

-- premièrement, la petite rivière Birsig a traversé ouvertement la place du marché de Bâle (la "marchée du Blé" - "Kornmarkt") jusqu'en 1260 environ, où la place du marché a été divisée en deux [p.45]
-- le Birsig était constamment un danger à cause des inondations et des épidémies. [il n'y avait pas d'étangs de régulation ni un lac sur le cours supérieur]. [web01]
-- au niveau de la porte des Pierres (Steinentor), le Birsig avait un seuil à passer, un pont-levis au-dessus d'un fossé, des arcades rondes à herse et un créneau à tour pointue [p.61]
-- vers 1260, le Birsig a ensuite été couvert ou il passe la place du marché, de sorte que la grande place du marché a été créée [p.45]
-- le Birsig coulait à travers Grand Bâle et il était une partie des bains des balois et coulait longtempts passant la salle de concert "Casino de la Ville" ("Stadtcasino"), à cette époque le Birsig était encore ouvert au versant des Pierres (Steinenberg) et donnait ses parfums venteux au public [p.17]
-- au Birsig s'installe la petite industrie médiévale, qui utilise le courant du Birsig pour faire fonctionner son équipement [p.29]
-- le Birsig dans la zone en face de la porte des Pierres (Steinentor) n'a pas été canalisé pendant longtemps comme il l'est aujourd'hui, mais formait des îles libres et de nouvelles courbes, était un paradis pour les enfants pour «aller voir» et chercher des choses, car le Birsig était également «utilisé» comme dépôt des ordures par les riches bâlois: Les bonnes ont vidé les poubelles et les nappes des riches familles bâloises sur le Birsig [le recyclage n'est devenu "mode" qu'à partir de 1975] [p.61]
-- le Birsig devait également servir de puisard pour le bétail, c'est-à-dire pour l'urine de 600 chevaux, 70 vaches et 330 porcs - c'est ainsi qu'est né le «marais de Birsig», déclencheur du choléra et du typhus vers 1850 [p.61]

-- En 1885, une correction du Birsig fut décidée [p.61] [car l'industrie fonctionnait de plus en plus sur l'électro et n'avait plus besoin d'un Birsig]
-- Étape 1: Poste principale à la place des Pieds Nus (Barfi) 1887-1890: Les toilettes extérieures ont été remplacées par des balcons, le Birsig a reçu un lit de rivière muré
-- Etape 2: Discussion sur la voûte 1897-1898: Couvrant le Birsig du marché des pêches (Fischmarkt) à la rivière du Rhin avec la station des bateaux (Schifflände): Réalisation 1898-1900, la nouvelle rue est nommée rue Falkner ("Falknerstrasse") d'après le conseiller du gouvernement Rudolf Falkner, le tram est maintenant construit passant la rue Falkner
-- Étape 3: Toiture du Birsig 1948-1950 dans le foubourg des Pierres (Steinenvorstadt) pour gagner des places de parking
-- Étape 4: Toiture du Birsig entre le faubourg des Pierres (Steinenvorstadt) et Balance du Foin (Heuwaage) 1948-1950 pour créer une encore des parkings [web01]





7. Bâle avec place du Marché, mairie, place des Pieds Nus (Barfüsserplatz), seconde mairie
Centre de Bâle: La place du marché 1651,
                        aquarelle de Constantin Guise, d'après une
                        gravure sur cuivre de Jacob Meyer, vers 1840   Centre de Bâle: La place du marché avec
                        Frohnfastenmarkt, aquarelle de Jakob Senn 1828   Hôtel de ville de Bâle, façade intérieure
                        Centre de Bâle: la façade intérieure de la
                        mairie, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1850   Centre de Bâle: La
                        place des Pieds Nus (Barfüsserplatz) vers 1820 -
                        aquarelle de Johann Jakob Neustück, 1847
Petit Bâle (Kleinbasel), la ruelle du
                        Rhin (Rheingasse) avec la maison de justice
                        (Richthaus), aquarelle de Johann Jakob Neustück
                        1838


Centre de Bâle: La place du marché 1651,
                        aquarelle de Constantin Guise, d'après une
                        gravure sur cuivre de Jacob Meyer, vers 1840
Centre de Bâle: La place du marché 1651, aquarelle de Constantin Guise, d'après une gravure sur cuivre de Jacob Meyer, vers 1840 [19]

La mairie était joliment décorée par les citoyens puissants avec tous les moyens [p.53]

La place du marché de Bâle comme marché aux céréales
La place du marché de Bâle était un marché aux céréales, jusqu'à probablement 1260, le Birsig a coulé par ici et a divisé la place en deux moitiés jusqu'à ce que le Birsig soit couvert. Mais pas seulement le grain était vendu au marché aux grains, mais aussi le vin, le bois, la muse, le foin et la paille. Les maisons adjacentes étaient autorisées à offrir de la nourriture comme de la viande rôtie, des saucisses, des tripes, des chevilles, du chevreuil, des oiseaux et du pain d'épice sur leurs comptoirs de fenêtre (Gaden). [p.45]

En 1890, la maison "Au coin du paon" ("Zum Pfaueneck") et 12 autres maisons ont été démolies et la ruelle du spore (Sporengasse) détruite [pour créer une grande place de marché rectangulaire et ouvrir l'accès direct au pont central du Rhin] [p.45].

En 1908, de nombreuses maisons du côté gauche de la place du marché ont été démolies et une ligne droite de la façade a été créée [p.45].

[Les maisons colorées à côté de la mairie furent aussi détruites, rien ne reste plus].

La place du marché de Bâle comme centre de justice au pilori
-- devant la maison "au Paon", il y avait une "pierre chaude" pour exécuter des condamnations à mort pour des crimes politiques
-- à côté se trouvait une potence, un collier, une colonne insultante, un cheval en bois, une trille
-- de 1610 à 1830 il y avait aussi un pilier de pierre (le "Schäftli") sur lequel les criminels devaient grimper
-- certains criminels devaient monter sur le cheval de bois, faire l'âne ou devaient entrer la trille (un cadre rotatif pour les voleurs de fruits). [p.45]

La fontaine des Oiseaux de la Mer (Sevogelbrunnen)
-- se tenait dans le soi-disant "Coin de la Saucisse" ("Wurstwinkel")
-- devrait offrir de l'eau curative contre le mal du pays
-- fut enlevé en 1888 pour construire la ruelle de Marché (Marktgasse), puis en 1899, il fut repositionné sur la place de l'église Saint-Martin (Martinskirchplatz). [p.45].

Des fruits, des légumes, des ½ufs, du beurre, des poulets et des oies étaient disponibles sur la place de la Catédrale, mais n'étaient pas autorisés à être vendus sur la place du marché. [p.45]


Basel Zentrum: Der Marktplatz mit
                        Frohnfastenmarkt, Aquarell von Jakob Senn 1828
Centre de Bâle: La place du marché avec Frohnfastenmarkt, aquarelle de Jakob Senn 1828 [23]

-- Jusqu'en 1933, Bâle célébrait le "Carême du travail" ("Fronfasten"), pendant les semaines de pénitence de l'église, au début d'un trimestre, puis il y avait le marché du carême du travail avec des "biens de consommation de toutes sortes" sur la place du marché, sur la place des Pieds Nus, sur la fossée de Saint Pierre
-- près de 3900 vendeurs du marché ont présenté leurs produits ici, dont beaucoup de l'étranger, des pinceaux aux pièges à souris, vous pouvez tout acheter ici [p.53]

-- à d'autres dates, il y avait la Messe Martini (depuis 1471) ou la Messe de Pentecôte (1471-1494), également avec des "biens de consommation de toutes sortes" [p.53]

-- depuis 1930 on a le "marché de Carême du Travail" (Fronfastenmarkt) à la foire aux échantillons [p.53]

- en haut à gauche se trouve l'entrée de la Rue Libre (Freie Strasse) avec la maison de la guilde des viticulteurs [p.53]


Basel Zentrum: Die Innenfassade des
                      Rathauses, Aquarell von Johann Jakob Neustück
                      1850 Hôtel de ville de Bâle, façade intérieure
Centre de Bâle: la façade intérieure de la mairie, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1850 [18]

-- En 1608, Hans Bock a peintu le tableau de Christophorus avec un "Maître des pannes" ("Pannermeister")
-- De 1824 à 1828, l'hôtel de ville négligé a été entièrement rénové et l'on a fait des changements des murs
-- La salle du Grand Conseil a été élevée, l'intérieur a été rénové, l'escalier et la statue de Munatius Plancus ont été déplacés
-- le "Maître des pannes" ("Pannermeister") a reçu une "nouvelle version" quand M. Johann Senn a ajouté un "guerrier blindé de Bâle"
-- en 1902, tout a été reconstruit encore une fois, avec la façade actuelle de la cour intérieure [p.45].


Basel Zentrum: Der Barfüsserplatz um 1820 -
                        Aquarell von Johann Jakob Neustück, 1847
Centre de Bâle: La place des Pieds Nus (Barfüsserplatz) vers 1820 - aquarelle de Johann Jakob Neustück, 1847 [17]

-- Non seulement les porcs, mais aussi le bois et le charbon étaient commercialisés sur la place des Pieds Nus (Barfüsserplatz)
-- à gauche o trouve l'école des filles, l'appartement paroissial et l'appartement des conducteurs, en arrière-plan les aumônes, la tour d'Eau et la tour de l'Âne
-- à droite on voit la maison [rouge] "À l'Oiseau Autruche" (Barfüsserplatz 16) [avec un bouquet sur la façade]
-- au premier plan, il y a un homme assis sur le banc, c'est Lukas Keller, chirurgien et chirurgien de la garnison de la ville
-- ce n'est qu'avec le temps que des arbres ont été plantés sur le Barfi
-- à partir de 1758, la place des Pieds Nus (Barfüsserplatz) devient également une place de marché et de foire
-- en 1821, divers bâtiments du monastère et le mur du centre-ville avec les tours sont démolis et la salle de concert "Casino de la Ville" ("Stadtcasino") est ajoutée
-- [à la fin il ne reste rien des vieilles maisons aux volets bleus]
-- en 1843, il y a la construction d'un grand magasin pompeux avec un hall de marchandises spacieux
-- en 1876, le "Stadtcasino" est agrandi, le hall des marchandises est déplacé ailleurs
-- [maintenant on construit les lignes de tram et la maison de tram sur la place]
-- de 1883 à 1929, le Barfi est un lieu de vente en gros de fruits et légumes
-- en 1936, un "Mur des Lamentations" est construit à la place de Barfi, qui est de nouveau démoli en 1979 [p.41]

-- traditionnellement, il y avait toujours des marchands de porcs qui y tenaient des porcs à vendre avec leurs portes, c'est pourquoi l'endroit est populairement appelé "place des Porcs" ("Seibi" ou "Säuplatz"), le nom "Barfi" est "plus récent" [p.41]

La fontaine du lion sur le Barfi
-- autrefois, une fontaine au lion était construite sur la Barfüsserplatz avec un lion tenant une pancarte, construite après 1600
-- la fontaine était principalement utilisée comme abreuvoir [pour les chevaux, les vaches, etc.]
-- le puits a été éliminé en 1821 [quelle honte!] [p.41]

Bureau de douane
-- on voit le bureau de douane derrière le puits [où exactement n'est pas décrit] [p.41]


La mairie de Petit Bâle jusqu'à 1392

Kleinbasel, die Rheingasse mit dem
                        Richthaus, Aquarell von Johann Jakob Neustück
                        1838
Petit Bâle (Kleinbasel), la ruelle du Rhin (Rheingasse) avec la maison de justice (Richthaus), aquarelle de Johann Jakob Neustück 1838 [55b]

Des maisons à Petit Bâle sur la tête de pont du pont central

Le palais de justice de Petit Bâle - un centre communautaire - Café Spitz
-- Kleinbasel était une ville séparée jusqu'en 1392, depuis 1289 avec sa propre mairie sur la tête de pont et avec son propre système judiciaire
-- après la fusion de Grand Bâle et Petit Bâle, à Petit Bâle est resté la juridiction inférieure, la mairie de Petit Bâle (à gauche sur la photo) a été transformée en cour de justice, avec le tribunal du maire, avec une balance "Gescheid" (tribunal de l'agriculture), avec l'inspection du Rhin, et avec le comité de garde [p.117]
-- le jour du serment ("Schwörtag"), chaque année, les citoyens de Petit Bâle devaient se rendre à la maison de la justice (Richthaus) pour prêter serment, c'était comme ça jusqu'en 1798 [p.117]
-- en 1835, les autorités vendent la maison de la justice (Richthaus) aux Trois Sociétés d'Honneur "pour démolition"
-- maintenant, il a été reconstruit selon les plans de l'inspecteur en bâtiment Amadeus Merian, la maison a ouvert comme maison de société en 1841, l'extension en 1860
-- la maison devint plus tard un restaurant et s'appelait "Café Spitz" à cause de la tourelle pointue sur le toit [p.117].

La maison Waldeck
-- sur la droite de l'image, vous pouvez voir la maison verte "Au Coin de la Forêt" ("Zum Waldeck"), et l'on dit que là il y avait la seule boucherie du Petit Bâle, "l'école" ("School")
-- au 18ème siècle, le propriétaire de la maison "Martin du Cuir" ("Ledermartin") était envié pour la vue magnifique de sa maison au pont du Rhin central et du Grand Bâle
-- en 1912, la maison Waldeck a été démolie et remplacée par un nouveau bâtiment en pierre blanche [p.117].





8. Guildes et des maisons de guilde (strictement masculines) dans le vieux Bâle
Bâle
                      centre: ruelle des Tanneurs (Gerbergasse) avec
                      marché aux bestiaux et maison de guilde au
                      Forgeron (guilde des forgerons), aquarelle de
                      Johann Jakob Neustück 1859   Centre de Bâle: La guilde des forgerons est
                      située sur la ruelle des Tanneurs (Gerbergasse),
                      une vente aux enchères ("Gant") a lieu
                      ici, aquarelle de Hieronymus Hess 1838   Centre de Bâle:
                      la maison de la corporation des navires avec la
                      porte du Rhin chez le pont central du Rhin, 1835
                      env.   Petit Bâle:
                      La ruelle des Maîtres (Herrengässlein) avec la
                      maison des messieurs ("guilde des
                      Maîtres" - "Herrenzunft"), 1856


Bâle
                      centre: ruelle des Tanneurs (Gerbergasse) avec
                      marché aux bestiaux et maison de guilde au
                      Forgeron (guilde des forgerons), aquarelle de
                      Johann Jakob Neustück 1859 Bâle centre: ruelle des Tanneurs (Gerbergasse) avec marché aux bestiaux et maison de guilde au Forgeron (guilde des forgerons), aquarelle de Johann Jakob Neustück 1859 [28]

La guilde des forgerons 475 ans dans la même maison
-- en 1255, la guilde des forgerons a été fondée
-- la guilde des forgerons incarnait tous les métiers des produits en fer: couteaux, garnitures [fers à cheval], horloges, armes, articles de cuisine ou articles de salle de bain décorés etc.
-- en 1411, la guilde a pu acheter des maisons à une secte chrétienne parce que ces femmes (Béguines, «femmes pieuses qui ont renoncé au monde») ont été expulsées de la ville [pour une raison quelconque]
-- la guilde des forgerons a pu acheter la maison s½ur pour 350 florins, qui se trouve au marché des boeufs (ruelle des Tanneurs) et était vendu de l'évêque Humbert, inclue une zone avec cour et jardin jusqu'au haut Birsig (ruisseau Rümelin - Rümelinsbach)

La guilde du forgeron avait un goût particulier avec une nouvelle construction de maison lourde et en même temps délicieuse:
-- dans la buvette, il y avait de magnifiques peintures en verre et il y avait une horloge avec des "roues de poids et échappement à pendule horizontal", le "Orlogi"
-- la façade a été magnifiquement peint avec l'histoire de la vie d'Eligius, le saint patron de la forge, "qui a miraculeusement recollé le pied pincé d'un cheval"
-- en plus il y avait toujours des touristes de l'Angleterre pour copier la façade
-- règles de guilde: toute personne nouvellement acceptée dans la guilde du forgeron devait payer un florin
-- en 1876, les fresques de la maison de la guilde étaient si délabrées que personne ne voulait payer la rénovation
-- en 1887, après 475 ans d'histoire de la forge, la maison est vendue pour 130.000 francs [suisses] à la GGG ("Société pour le Bien et à but non lucratif"), qui a fait une reconstruction de grand travaux changeant les murs etc. pour leurs besoins [p.65].


Centre de Bâle: La
                        guilde des forgerons est située sur la ruelle
                        des Tanneurs (Gerbergasse), une vente aux
                        enchères ("Gant") a lieu ici,
                        aquarelle de Hieronymus Hess 1838
Centre de Bâle: La guilde des forgerons est située sur la ruelle des Tanneurs (Gerbergasse), une vente aux enchères ("Gant") a lieu ici, aquarelle de Hieronymus Hess 1838 [29]

-- la salle de la guilde des forgerons était l'un des locaux de la vente aus enchères préférés de Bâle
-- les biens de consommation et les "produits de luxe" tels que les bijoux, les boîtes à tabac, les boucles dorées, les couverts en argent, les bâtons lumineux, etc. ont été mis aux enchères ici [p.65]

-- des tableaux et des ½uvres d'art ont été vendus aux enchères [dès la construction de la salle de concert "Casino de la Ville"  - "Stadtcasino"] dans le Casino de la Ville [p.65]
-- la vente aux enchères de maisons et de propriétés ("vente aux enchères des territoires") a eu lieu dans la maison concernée [p.65].


Centre de Bâle: la maison de
                      la corporation des navires avec la porte du Rhin
                      chez le pont central du Rhin - painture à l'huile
                      de Constantin Guise 1835 env. Centre de Bâle: la maison de la corporation des navires avec la porte du Rhin chez le pont central du Rhin - painture à l'huile de Constantin Guise 1835 env. [52]

La maison de la guilde du navire (Schiffleutezunft)
-- en 1402, la guilde du navire (fondée en 1354) a construit une simple maison de guilde près du pont du Rhin avec leurs proches
-- en 1424, il y a eu une inondation jusqu'aux fenêtres
-- en 1533, la maison a brûlé, les domaines fédéraux ont soutenu la reconstruction avec deux couronnes chacune pour les fenêtres des armoiries dans la nouvelle salle, les peintures sur verre ont été réalisées par Maximilian Wischack
-- en 1819, la guilde du navire manquait d'argent et vendit les peintures de verre à Winterthur [Sulzer?]
-- l'entretien de la maison de la guilde n'était pas garanti, mais une "belle agitation" plutôt du côté pittoresque "s'est développée" [avec de jolies dames qui "ne travaillent" que 10 minutes par jour]
-- en 1838 la maison de la guilde fut reprise par l'Etat [ville de Bâle?] pour 15.000 francs pour corriger quelque chose («à des fins de correction»). [p.113]

La porte du Rhin (Rheintor) avec la porte d'arc (Schwibbogen) attaché
-- la porte de Rhin était en grès rouge
-- une porte d'arc y était attaché
-- la combinaison de la porte de Rhin et la porte d'arc était le rempart le plus solide de la muraille de la ville
-- la construction était puissante, la façade décorative, le mécanisme d'horlogerie précieux et le roi de la langue ("Lällenkönig") se moque de Petit Bâle à ce jour
-- en 1839, la tête de pont a été rénovée et la porte du Rhin démolie [p.113]

Sur la photo, vous pouvez également voir le restaurant auberge "Couronne" ("Krone") [p.113].


Petit Bâle: La ruelle
                      des Maîtres (Herrengässlein) avec la maison des
                      messieurs ("guilde des Maîtres" -
                      "Herrenzunft") - aquarelle de Johann
                      Jakob Neustück 1856 Petit Bâle: La ruelle des Maîtres (Herrengässlein) avec la maison des messieurs ("guilde des Maîtres" - "Herrenzunft") - aquarelle de Johann Jakob Neustück 1856 [54]

Une "maison des messieurs" ("Herrenhaus")
-- À droite du pont central du Rhin, côté Petit Bâle, la ruelle des Maîtres (Herrengässlein) part, un passage de tunnel sous une maison, autrefois écrit "Härengässlein", une connection entre la ruelle du Rhin (Rheingasse) au chemin du Rhin (Rheinweg)
-- en 1384, la société d'honneur du Petit Bâle "Aux Messieurs" est mentionnée la première fois, dans un texte sur la propriété dans la ruelle des Messieurs (Härengässlein), une "maision des messieurs" en trois parties
-- depuis le début du XVe siècle les pêcheurs et les chasseurs de Petit Bâle célèbrent un "repas de fête" dans cette "maison des messieurs" pendant le jour du Corpus Christi et le jour du serment
-- en 1838, "l'homme sauvage" ("Wilder Mann") du Petit Bâle accorda aux marins du Grand Bâle le droit de rester dans la "maison des messieurs" ("Herrenhaus") car les marins avaient perdu leur maison de guilde sur la tête de pont du Grand Bâle en 1838
-- en 1857, le café Spitz a été agrandi, et pour ça, la "maison des messieurs" et les vestiges de l'ancien mur rideau ont été détruits. [p.117]

Un "restaurant auberge d'un cuisinier à la Croix"
-- en 1565, le "restaurant du cuisinier à la Croix" ("Kochwirtshaus zum Kreuz") est mentionnée, l'une des meilleures auberges de Petit Bâle
-- au milieu du XVIIIe siècle, il y avait une rumeur selon laquelle le "Kochwirtshaus zum Kreuz" était une cachette pour les escrocs et les bandes de voleurs
-- en 1815, la "Croix blanche" fut vendu pour 21.000 francs, l'inventaire s'élevait à 20 lits, 50 fûts d'ourlet, 6 tables [p.117].




9. Hôpitaux et aide en cas d'urgence dans le vieux Bâle
Bâle: La maison
                      bénéficiaire de l'hôpital citoyen de la ruelle de
                      l'Hôpital (Spitalgässlein) entre l'église des
                      Pieds Nus (Barfüsserkirche) et la Rue Libre (Freie
                      Strasse), aquarelle de Constantin Guise 1848   Bâle Ouest: La Cour des
                      Margraves (Markgräflerhof) le long du Faubourg
                      Neuf (Neue Vorstadt), aujourd'hui rue Hebel
                      (Hebelstrasse), vue du retranchement de Saint
                      Pierre (Petersschanze), aquarelle de Johann Jakob
                      Neustück 1860  


Bâle: La maison
                      bénéficiaire de l'hôpital citoyen de la ruelle de
                      l'Hôpital (Spitalgässlein) entre l'église des
                      Pieds Nus (Barfüsserkirche) et la Rue Libre (Freie
                      Strasse), aquarelle de Constantin Guise 1848 Bâle: La maison bénéficiaire de l'hôpital citoyen de la ruelle de l'Hôpital (Spitalgässlein) entre l'église des Pieds Nus (Barfüsserkirche) et la Rue Libre (Freie Strasse), aquarelle de Constantin Guise 1848 [30]

L'hôpital citoyen entre l'église des Pieds Nus et la Rue Libre
[Etrange qu'il n'y ait pas d'aquarelle du bâtiment principal de l'hôpital]

-- Jusqu'en 1265, il n'y avait pas d'hôpitaux publics à Bâle, mais les malades, les infirmes et les personnes âgées (les "nécessiteux et alités" - cloués au lit) étaient pris en charge dans les monastères par des nonnes et des moines, les hôpitaux du monastère étaient différents, à Bâle la "pauvre auberge" ("Armenherberge") Saint Léonhard était considérée comme "la plus puissant"
-- milieu du 13ème siècle vers 1250 env. Bâle a commencé de construire un hôpital pour citoyens, la zone entre l'église des Pieds Nus et les soi-disant seuils de la Rue Libre était encore un marais appelé "im Agtote"
-- puis en 1265 le premier hôpital citoyen ("le grand hôpital de la ville de Bâle", "Hôpital aux Seuils" - Spital an den Schwellen") a été ouvert entre l'église des Pieds Nus (Barfüsserkirche) et la Freie Strasse, il y avait une église d'hôpital, de nombreuses dépendances, dirigées par des moines aux pieds nus, le seul accès à l'hôpital était l'église aux pieds nus
-- en 1408, on a construit une ruelle ("Gesslin") à travers le labyrinthe du territoire de l'hôpital citoyen - la "ruelle de l'hôpital"
-- des fondations caritatives ont donné des tas d'argent à l'hôpital des citoyens
-- en 1501, l'argent était suffisant pour un tout nouveau bâtiment de l'hôpital des citoyens entre l'église des Pieds Nus et la Rue Libre
-- en 1573, une maison bénéficiaire pour les personnes âgées a été construite chez la ruelle de l'Hôpital [hébergement d'urgence], l'hôpital se composait maintenant de 14 propriétés, l'asile des aliénés pour les malades mentaux était sur le versant des Pierres
-- vers 1775, [après la guerre de Trente Ans et peu avant les guerres de  Napoléon], l'hôpital des citoyens était dans un état précaire, la rénovation coûtait cher ("plus grand effort"), mais il n'y avait pas de réorientation, une ¨ "base progressive"
-- En 1842, l'ancien Hôpital du Citoyen (Bürgerspital) entre Barfi et Rue Libre, y compris la maison des fous sur le versant des Pierres (Steinenberg) a été dégagé, démoli et nouvellement construit avec des bâtiments commerciaux, y installant une "Ruelle du Centre Commercial" ("Kaufhausgasse")
-- [sur ce territoire on pouvait trouver poru longtemps le centre commercial de Musique Hug dans la Rue Libre]


Bâle Ouest: La Cour des
                        Margraves (Markgräflerhof) le long du Faubourg
                        Neuf (Neue Vorstadt), aujourd'hui rue Hebel
                        (Hebelstrasse), vue du retranchement de Saint
                        Pierre (Petersschanze), aquarelle de Johann
                        Jakob Neustück 1860
Bâle Ouest: La Cour des Margraves (Markgräflerhof) le long du Faubourg Neuf (Neue Vorstadt), aujourd'hui rue Hebel (Hebelstrasse), vue du retranchement de Saint Pierre (Petersschanze), aquarelle de Johann Jakob Neustück 1860 [31]

Bâle: un palais de margraves allemands devient un refuge d'urgence
-- palais baroque classique, aujourd'hui sur la rue de Hebel (Hebelstrasse)
-- période de construction 1698 à 1705, commandée par Margrave Friedrich Magnus
-- Sstyle architectural: "Nouveau goût français", temporairement résidence des Margraves de Baden-Durlach
-- jardin s'élevant en terrasses avec plusieurs petites fontaines
-- en 1808, le palais a été acheté par la ville de Bâle
-- en 1814, les Alliés passent [contre Napoléon]: Le Makrgräflerhof devient un hôpital militaire et un hôpital contra typhoïde
-- en 1836, les autorités bâloises décident d'inclure le Markgräflerhof dans le nouveau projet de construction de l'hôpital citoyen de l'architecte Christoph Riggenbach
-- 1840: Sur la base d'une description par un inconnu, l'université transforme le jardin en jardin botanique
-- comme élément du nouveau Hôpital du Citoyen, le Palais de Margraves devient la "nouvelle maison bénéficiaire avec 176 lits"
-- le 17 november 1842, les sans-abri, qui ne pouvaient plus marcher, ont été conduits dans des voitures de location à l'ex-Markgräflerhof, le nouvel abri d'urgence [p.69]

[Le retranchement de Saint Pierre (Petersschanze) à Bâle - aucune idée d'où il était].





10. Maisons de commerce et entreprises du centre-ville dans le Bâle médiévale
Centre de Bâle: La
                        Rüe Libre (Freie Strasse), aquarelle de Louis
                        Dubois 1830   Centre de
                        Bâle: La Rue Libre (Freie Strasse), part
                        inférieure, 1875   Le grand magasin de la
                        ruelle des Tanneurs (Gerbergasse) Centre de
                        Bâle: Ruelle des Tanneurs (Gerbergasse) avec
                        grand magasin et marché aux bestiaux, aquarelle
                        de Peter Toussaint 1847   Place de menuiserie de
                        Paravicini au foubourg de la Porte des Pierres
                        (Thorsteinen) 20 à 22, aquarelle vers 1830,
                        attribuée à Wilhelm Oppermann

 Basel Süd: Sur le Lyss, vue du
                        centre-ville vers l'extérieur, aquarelle de
                        Johann Jakob Neustück 1861   Bâle Ouest: ruelle des Grenouilles
                        (Fröschgasse) avec le rempart de la Grenouille,
                        aquarelle de Johann Jakob Neustück 1861   La ruelle
                        de Fer (Eisengasse) Centre de Bâle: La ruelle de
                        Fer, vue du Pavillon de Pain (Brodlaube) sur la
                        ruelle de la Maison de Ville (Stadthausgasse),
                        aquarelle de Johann Jakob Schneider d'après
                        Johann Jakob Neustück, vers 1838   Centre de Bâle:
                        Ruelle de Fer inférieure (Untere Eisengasse)
                        avec "détroit" et avec la tour Hauser
                        (Hauserturm), aquarelle de Johann Jakob Neustück
                        1838 


Basel Zentrum: Die Freie
                      Strasse, Aquarell von Louis Dubois 1830 Centre de Bâle: La Rüe Libre (Freie Strasse), aquarelle de Louis Dubois 1830 [20]

-- ici était autrefois un terrain libre et ouvert, la rue était sous la protection des dirigeants
-- depuis "l'époque romaine" [en réalité: l'époque grecque] la Rue Libre (Freie Strasse) est une route terrestre bien connue, une «route libre de péage», d'où vient le nom de "Rue Libre" («Freie Strasse»)
-- la "Rue Libre" ("Freie Strasse") a été la première rue principale de Bâle, étroite et tortueuse avec une surface de galets rhénan très cahoteuse
-- il y avait familiarité et censure, pas de cosmopolitisme ou de libéralisme
-- en 1850, il y a eu des changements radicaux, à partir des années 1860, les premiers magasins et beaucoup d'argent avec de grandes vitres sont arrivés, complètement nouveau pour Bâle

-- à gauche: la maison "Au baton" ("Zum Stäblin"), la maison "À la Pierre d'Honneur" ("Zum Ehrenfels"), l'auberge "À l'homme sauvage" ("Zum wilden Mann")
-- à droite: Une "Pharmacie doré" ("Goldene Apotheke"), la maison "Au Cigne Bleu" ("Zum Blaue Schwan") [p.49]


Centre de Bâle: La
                        Rue Libre (Freie Strasse), part inférieure, 1875
                        - aquarelle de Johann Jakob Schneider
Centre de Bâle: La Rue Libre (Freie Strasse), part inférieure, 1875 - aquarelle de Johann Jakob Schneider [21]

Toutes ces maisons sont mentionnées dans un document dès le XVe siècle, la fontaine au Baton (Stäblinsbrunnen) dès 1380:
-- la Pharmacie Doré (Goldene Apotheke - à gauche sur la photo) au coin de la ruelle du mâle (Rüdengässlein) a été fondée en 1638 dans la maison "au Bel Coin" ("zum Schöne Eck") par Friedrich Eglinger, puis acheté en 1862 par Dr. Friedrich Geiger
-- au centre de l'image, vous pouvez voir la fontaine au Baton (Stäblinsbrunnen)
-- derrière se trouvent les maisons (de gauche à droite) "À la Fontaine du Baton" ("Zum Stäblinsbrunnen") et "À la Grue Dorée" ("Zum golden Kranich)" avec le magasin de matériel et de teinture de Niklaus de Hieronymus Bernoully et fils
-- on suit les maisons "À la Precaution du Forêt" («Zum Waldshut») du pâtissier Friedrich Kissling et "Â la Pierre des Femmes" («Zum Frauenstein») du plombier Johann Jakob Steinmann
-- le bâtiment de la poste (dans la zone ombragée) a été ouvert en 1853 et agrandi en 1878, de sorte que la fontaine au baton (Stäblinsbrunnen) a dû être démantelé et certaines maisons ont été «converties» en bureaux de poste (citation: «Là où le confortable restaurant du M. Lang a offert des boissons fraisches, où l'on avait un magasin de matériel avec un parfum de droguérie bien connue, où l'on avait plus tard des magasins de frommage qui donnaient un profit pour nourir son maître respectivement sa vieille femme, maintenant on a ici la nouvelle poste."
(original en allemand: "Da wo früher die gemüthliche Lang'sche Wirthschaft am Rüdengässlein den Postangestellten einen frischen Trunk bot, wo eine Materialhandlung nicht müde wurde, die Umgebung mit dem bekannten Drogueriengeruch zu versehen, wo später Käsbuden nothdürftig ihren Mann resp. ihr altes Weiblein nährten, da erhebt sich jetzt die neue Post.")

La fontaine au baton avec un Simson et une Dalila
-- la fontaine au baton (Stäblinsbrunnen - mentionné en 1380) a été démoli et reconstruit en 1833 d'après un dessin de l'architecte Melchior Berri, le couronnement a été conçu avec [les figures de fantaisie juives du livre des Juges] Simson et Delila
-- la fontaine a été démolie en 1878, la figurine avec Simson et Delilah a été placée sur le bâton de fontaine de la fontaine de la place des Pieds Nus (Barfüsserplatzbrunnen) [p.49].


Basel Zentrum: Gerbergasse mit Kaufhaus und
                      Rindermarkt, Aquarell von Peter Toussaint 1847
Le grand magasin de la ruelle des Tanneurs (Gerbergasse)
Centre de Bâle: Ruelle des Tanneurs (Gerbergasse) avec grand magasin et marché aux bestiaux, aquarelle de Peter Toussaint 1847 [22]

-- voici la bourse des marchandises de Bâle, le lieu central des importations, c'est là que les droits de douane sont perçus, c'est là que le déballage, le pesage et l'expédition ont lieu
-- En 1839, le bilan indique que 640.300 quintaux de marchandises auraient transité par ici
-- les «puissants citoyens» voulaient que le grand magasin soit aussi richement décoré que la mairie
-- le commis du grand magasin a organisé la «gestion fidèle» [contrebande incluse?]
-- les employés des grands magasins devaient décharger et charger les wagons, il y avait des emballeurs, des lieurs de balles et des charretiers, au moins une de ces professions devait être présente, et pour les pauses, ils devaient indiquer dans quel pub ils se trouvaient
-- Les sous-acheteurs ont empilé les marchandises dans une zone clôturée («Byfang» ou «Gaden»), et ils ont négocié les marchandises à profit pour les acheteurs potentiels
-- les «mauvais achats» étaient considérés comme de la fraude: la vente de biens qui n'existaient même pas ou le commerce intermédiaire
-- en 1846, ils s'ont installé dans un nouveau grand magasin sur la place des Pieds Nus (Barfüsserplatz) parce que l'ancien grand magasin de la ruelle des Tanneurs (Gerbergasse) était devenu trop petit
-- l'ancien grand magasin de la Gerbergasse a été transformé en bureau de poste, qui se trouvait auparavant dans la Mairie (Stadthaus) [Stadthausgasse 13]. [p.53]


Place de menuiserie de
                        Paravicini au foubourg de la Porte des Pierres
                        (Thorsteinen) 20 à 22, aquarelle de 1830
                        environ, attribuée à Wilhelm Oppermann
Place de menuiserie de Paravicini au foubourg de la Porte des Pierres (Thorsteinen) 20 à 22, aquarelle de 1830 environ, attribuée à Wilhelm Oppermann [11]

-- la rue faubourg de la Porte des Pierres ("Thorsteinen") était une route bordée d'arbres entre le versant de monastère (Klosterberg) et la porte des Pierres (Steinentor)
-- Johann Rudolf Gemuseus a laissé la propriété Saint-André (St.Andreas), située entre les ateliers du tanneur rouge Johann Falkeisen et du teinturier sur soie Johann Jakob Wybert, s'épuiser un peu
-- en 1801, le père de Paravicini a acheté la propriété sur Saint-André comprenant la maison voisine, les écuries, le hangar, la remise, la cour, le jardin, le puits et les récipients des pêches
-- les entreprises formatives sur le faubourg Thorsteinen étaient la menuiserie Paravicini et la brasserie Merian
-- la menuiserie était en contact direct avec la petite rivière Birsig, grâce à laquelle la scierie fonctionnait
-- plus tard, les frères Lang y vécurent, les meilleurs musiciens de Fulda, qui développèrent à la perfection la "Société Générale de Musique" ("Allgemeine Musikgesellschaft") [p.29]
-- en 1873, la propriété Saint-André (St. Andreas) a été reprise par "La Société Générale de Consumation" ("Allgemeiner Consumverein") et l'on installait l'administration du "Consumverein", une boulangerie et un magasin central ont été nouvellement installés [p.29].

La "Société Musicale Générale" se perfectionne à partir des années 1830
-- Les frères Lang étaient des musiciens de le ville allemande Fulda, ils ont été appelés à Bâle au début des années 1830 afin de pouvoir interpréter des ½uvres musicales plus importantes
-- les frères Lang sont devenus des musiciens renommés: Adam (bassoniste), Georg (corniste), Andreas (clarinette), Anton (flûtiste) et Simon (corniste), ce "quintette" formait le noyau de la "Allgemeine Musikgesellschaft"; ils habitent dans la maison Saint-André (St. Andreas-Haus) sur la rue Porte des Pierres ("Thorsteinen") dans la maison de Paravicini
-- les frères Lang ont transmis une nouvelle joie de "précision, délicatesse et feu", seulement maintenant l'exécution de symphonies classiques est devenu possible
-- les frères Lang ont donné des concerts dans la brasserie Merian, dans la rue Porte des Pierres (Thorsteinen) le public s'est réuni, le Thorsteinen est devenu un boulevard [p.29].


Basel Süd: Sur le Lyss, vue du
                        centre-ville vers l'extérieur, aquarelle de
                        Johann Jakob Neustück 1861
Basel Süd: Sur le Lyss, vue du centre-ville vers l'extérieur, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1861 [35]

-- das Aquarell zeigt die Sicht vom Leonhardtsgraben in Richtung des heutigen Steinenring, links aussen mit einem Durchgang, links aussen ist das Haus "Zur Zimmeraxt" sichtbar, das Haus von Schreiner J.H. Ludwig Haus

-- le mot "Lyss" est dérivé de l'italien "liccia" ou "lizza", et signefie: barrière, serrure
-- l'aquarelle montre la vue de la fossée de Leonhardt (Leonhardtsgraben) vers l'actuel Boulevard des Pierres (Steinenring), à gauche à l'extérieur avec un passage, à gauche à l'extérieur de la maison "À la hache de la maision" ("Zur Zimmeraxt") est visible, la maison du menuisier J.H. Maison Ludwig
-- ici l'on avait autrefois une petite porte d'Egloff (Egloffstörlein) comme élément de la muraille du centre-ville, on avait une porte de Leimen (Leimentor), également appelé "Tour de Lyss" ("Lyssturm"), qui était une petite sortie latérale entre le dernier Porte de Spalen (Spalentor) (au rempart de la Grenouille) et la porte des Pierres (Steinentor) qui fut construit plus tard (au retranchement des Pierres - Steinenschanze) [p.77]
-- après la construction de la muraille extérieure de la ville (en 1398), le trafic entrait par la porte de Spalen (Spalentor) et la petite porte d'Egloff fut fermée et maçonné [p.77]
-- le Lyss était déjà au 15ème siècle un lieu de rendez-vous pour les aventures de jolies dames avec de jolis hommes (ainsi dit un document d'achat dans le livre de comptabilité annuel du conseil de la ville de 1432: "deux maisons, ou sont assises les jolies femmes")
-- au 19ème siècle, la porte de Leimen (Leimentor) redevint important comme voie d'accès aux vignes [p.73] et vers le pré des tireurs (Schützenmatte) d'aujourd'hui, où les premières maisons furent construites sur le "Champ de Moût" ("Mostacker") [p.77] avec l'auberge "Au Champ de Moût" ("Zum Mostacker") [p.73]
-- une nouvelle rénovation a permis de reconstituer la porte comme immeuble d'habitation pour des «fonctionnaires de la ville», désormais avec deux extensions («annexe comme maison à colombages avec deux sorties publiques»)
-- [à partir de 1850, Bâle est entrée dans une nouvelle phase de développement avec la planification d'itinéraire et le chemin de fer]
-- en 1861 la porte de Leimen (Leimentor) comme maison d'habitation a été vendue à la ville par le marchand de bois Melchior Villinger pour 40.000 francs et immédiatement démoli [pour créer la liaison routière entre la fossée de Leonhardt et le Boulevard des Pierres [p.77].


Bâle Ouest: ruelle des Grenouilles
                        (Fröschgasse) avec le rempart de la Grenouille,
                        aquarelle de Johann Jakob Neustück 1861
Bâle Ouest: ruelle des Grenouilles (Fröschgasse) avec le rempart de la Grenouille, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1861 [39]

Ruelle des Grenouilles (Fröschgasse) = Rue du Pré des Tireurs (Schützenmattstrasse) - les grenouilles de la Maison des Tireurs (Schützenhaus) - caves de vin et forgerons, etc.
-- comme ruelle des Grenuoilles était nommé la rue des Tireurs d'aujourdhui entre foubourg de Spalen et Boulevard Central (Cityring)
-- les grenouilles coassaient près de la Maison des Tireurs dans "l'étang des Canaux et des Pêches" ("Teuchel- und Fischweiher", le ruisso Doren (Dorenbach) était la source d'eau
-- à l'extérieur sur la gauche la maison "Au Pressoir" ("Zur Trotte"), jusqu'en 1600 la maison était juste une grange avec une grange pour la récolte des raisins des vignes à l'extérieur de l'enceinte de la ville
-- dans cette région vivaient des "vignerons et tonneliers", ainsi que des "forgerons et charretiers", par exemple la forge de Schilling (Schillingsche Schmiede) ou le feu du forgeron a brillé "de façon pittoresque" dans la nuit
-- à la sortie de la ruelle des Grenouilles se trouvait la porte de l'Attrappeur des Oiseaux (Voglerstor)

Le rempart de la Grenouille de 1550
-- Il y avait d'abord la tour du Maître de la Fontaine (Brunnmeisterturm), et l'on dit que les grenouilles de l'étang à poissons près de la Maison des Tireurs auraient donné son nom au rempart
-- le système de défense "Rempart aux Grenuilles" a été achevé en 1550, avec une rampe et une "sortie" pour l'artillerie
-- dans les créneaux on avait construites des petites maisons de surveillance, accessibles par des escaliers
-- en 1865, le rempart des grenouilles fut démoli et la construction de l'école de Spalen commença au même endroit à la fin de 1877 [p.85].


La ruelle de Fer
                      (Eisengasse) Centre de Bâle: La ruelle de Fer, vue
                      du Pavillon de Pain (Brodlaube) sur la ruelle de
                      la Maison de Ville (Stadthausgasse), aquarelle de
                      Johann Jakob Schneider d'après Johann Jakob
                      Neustück, vers 1838 La ruelle de Fer (Eisengasse)
Centre de Bâle: La ruelle de Fer, vue du Pavillon de Pain (Brodlaube) sur la ruelle de la Maison de Ville (Stadthausgasse), aquarelle de Johann Jakob Schneider d'après Johann Jakob Neustück, vers 1838 [48]

-- La ruelle de Fer (Eisengasse) c'était l'une des artères les plus importantes de la ville [jusque dans les années 1970], mais au début, elle était si étroite que deux chariots tirés par des chevaux ne pouvaient même pas s'y croiser
-- [La place du marché était encore construite avec des maisons à l'autre coin jusqu'en 1890], donc la ruelle de Fer était la seule connexion entre la place du marché et le pont du Rhin central jusqu'en 1890]
-- Les gardes de la ville ("Stänzler") ont donc dû réglementer le passage sur la ruelle de Fer aux heures de pointe afin d'éviter les blocages avec des véhicules tirés par des chevaux
-- En 1839, la ruelle de Fer (Eisengasse) a été élargie et donc toute une rangée de maisons a été démolie
-- la ruelle de Couronne (Kronengasse) et la ruelle du Cigne (Schwanengasse) (qu'on ne trouve plus aujourd'hui) sont restées étroites comment elles l'étaient [p.105].

Maisons médiévales sur la ruelle de Fer (Eisengasse)
-- sur la gauche, vous pouvez voir la boutique de soie du M. Johann Georg du Moulin (Von der Mühll), puis les maisons du tailleur Heinrich Schaffner et du fabricant de chapeaux Wilhelm Krug
-- dehors, sur la droite, vous pouvez voir la maison "Au Pèlerin" ("Zum Pilger") avec le magasin des épices et de tabac de Jacob Riber [p.105].


Centre de Bâle:
                        Ruelle de Fer inférieure (Untere Eisengasse)
                        avec "détroit" et avec la tour Hauser
                        (Hauserturm), aquarelle de Johann Jakob Neustück
                        1838
Centre de Bâle: Ruelle de Fer inférieure (Untere Eisengasse) avec "détroit" et avec la tour Hauser (Hauserturm), aquarelle de Johann Jakob Neustück 1838 [49]

La porte du Rhin (Rheintor) a été démolie en 1839 [p.105]

Étain et peignes sur la ruelle de Fer (Eisengasse)

La gauche:
-- la propriété "À la tour de Hauser" ("Zum Hauserturm") du chapelier Joseph Wilhelm Amans
-- la maision "À la montagne verte et à la cave froide" ("Zum grünen Berg und zum kalten Keller") du petit marchand Christoph Ronus-Holzach

Droite:
-- la quincaillerie Leonhard Paravicini
-- la boutique Emanuel Scholer, un verseur d'étain

L'histoire du verseur d'étain Emanuel Scholer à la ruelle de Fer (Eisengasse) à Bâle
-- M. Emanuel Scholer fu un verseur d'étain et il y avaut seulement un concours dan la ville de Bâle pour lui, c'était Emanuel Fahrtisen
-- mais Scholer avait encore un "commerce supplémentaire de 'vaisselle, faïence, porcelaine, faïence anglaise, cristallerie'", où il était en concurrence avec des "hautes Bâlois" tels que Joseph Burckhardt, Elisabeth Gengenbach, Johannes Hoch, Nikolaus Jenny, Jakob Meyer, Veuve de Speyr et Jakob Speiser
-- Scholer était également employé par l'université en tant que assistant universitaire (Pedell) et superviseur de musée
-- l'envie contre Scholer a tellement grandi qu'un soir, la porte d'entrée a été murée de briques [p.105]

Le fabricant de peignes Johann Jakob Rosenmund à la ruelle de Fer (Eisengasse) à Bâle
-- M. Bouche du Rose (Rosenmund) a vécu dans la maison "Au Salmon Rouge" ("Zum Roten Salmen" - ruelle de Fer 22, plus sur la photo), il était le dernier fabricant de peignes à Bâle
-- des garçons l'ont observé avec intérêt pendant qu'il travaillait avec une scie, une lime et un fer à polir; il avait une vitrine avec ses marchandises
-- Rosenmund a également exposé ses peignes sur un stand à la foire de la place de la Catédrale (Münsterplatz)
-- ses peignes auraient été plus solides que la "douzaine de marchandises" des nouveaux magasins
-- pour se faire une idée d'un atelier de peignes, on peut lire l'histoire "Les trois juste fabricants de peignes" de Gottfried Keller [p.105]..





11. L'université de Bâle
Die Universität im Jahre 1859
                      befand sich damals im Schalerschen Haus, wo sie
                      seit 1460 untergebracht war - Aquarell von Johann
                      Jakob Neustück 1859   Basel Zentrum: Die Martinskirche
                      und die Universität daneben, Sicht von
                      gegenüberliegenden Ufer von Kleinbasel aus über
                      den Rhein, und im Vordergrund Fischer mit
                      Fischerei - Aquarell von Constantin Guise 1847    


Die Universität im Jahre
                        1859 befand sich damals im Schalerschen Haus, wo
                        sie seit 1460 untergebracht war - Aquarell von
                        Johann Jakob Neustück 1859
L'université en 1859 était encore située dans la maison du Schaler (caissier), où elle se trouvait depuis 1460 - aquarelle de Johann Jakob Neustück 1859 [51]

L'Université de Bâle sur le Rhin
-- L'Université de Bâle a été scellée le 12 novembre 1459 par le pape Pie II et ouverte dans l'ancienne maison de Schaler (caissier) sur le Versant du Rhin (Rheinsprung), où l'on avait les premières conférences

1573 se trouvaient
-- dans l'aile supérieure du "Collège Inférieur": les amphithéâtres philosophiques, juridiques et médicaux
-- au milieu du bâtiment: la salle de conférence pour les théologiens, la salle du régent, et les dépôts de vivres
-- dans l'aile inférieure on trouvait: la pédagogie (lycée supérieur) et des appartements pour le assistant (Pedellen), le prépositus (prévôt) et pour les étudiants - et il y avait aussi un centre de détention ici [cellule de détention].
-- la bibliothèque universitaire se trouvait dans un bâtiment en forme de chapelle sur le mur du Rhin [p.109].

En 1648, le Rhin a inondé une partie de la bibliothèque universitaire. La salle de du régent était à l'ombre dans l'humidité du Rhin et n'avait pas des éffets bien saines en hiver. Les personnes vulnérables pouvaient en chanter une chanson et regrettaient le séjour. Le poêle n'était pas d'une grande utilité [p.109].

En 1859, le 400e anniversaire de l'Université de Bâle a eu lieu. Le collège inférieur a été construit en 1860 selon les plans de J.J. Stehlin le plus jeune renouvelé et agrandi d'un étage supplémentaire [p.109]

La maison bleue
Au dessus de l'université, on voit bien la "Maison bleue", la "Cour des Pierres Riches" ("Reichensteinerhof"), construit entre 1762 et 1770 dans un style baroque classique, est clairement visible au-dessus de l'université. En 1814, l'empereur François Ier d'Autriche y séjourna [p.109].


Basel Zentrum: Die Martinskirche
                      und die Universität daneben, Sicht von
                      gegenüberliegenden Ufer von Kleinbasel aus über
                      den Rhein, und im Vordergrund Fischer mit
                      Fischerei - Aquarell von Constantin Guise 1847 Centre de Bâle: Martinskirche et l'université voisine, vue de la rive opposée du Petit Bâle sur le Rhin et au premier plan les pêcheurs à la pêche - aquarelle de Constantin Guise 1847 [50]

-- à la façade du Rhin de Grand Bâle l'on voit les maisons les suivantes autour de l'église de Saint Martin (Martinskirche):

à gauche: l'université, l'anatomie, le presbytère

en bas et à droite de l'église: les maisons "À la Tour Rouge" ("Zum Roten Turm"), "Au l'Homme Sauvage" ("Zum wilden Mann"), "À la Querelle des Grues" ("Zum Kranichstreit"), "Au Versant du Rhin" ("Zum Rheinsprung"), "Au Soleil Doré" ("Zur golden Sonne") [p.109]

Les pêcheurs du Rhin - la centrale électrique de Kembs bloque le saumon dès 1932
-- en 1664, de nombreux hotus [espèces de poissons] pouvaient être capturés, un total c'étaient 200.000, la vente était un centime par poisson
-- de saumon à juin, le saumon s'appelait "Salm", de juillet à décembre "Lachs", la pêche au saumon à Bâle avait son centre à Petit Huningue (Kleinhüningen)
-- en 1892 encore, on a capturé à Bâle de 80 saumons avec un poids de 317kg en total
-- à partir de 1932, la centrale électrique de Kembs sous Bâle a bloqué les voyages des saumons et a mis fin à la pêche au saumon de Bâle [p.109]

Le Rhin était le fleuve à saumon le plus important d'Europe. Le saumon devrait pouvoir retourner à Bâle en 2020. Pour ça, l'on doit construire un passage pour le saumon chez la centrale électrique français de Rhinau, de Marckolsheim et de Vogelgrün (vert de l'oiseau) [web04].




12. Bâtiments et palais à Bâle à partir de 1800
Vue de
                      Bâle depuis un pâturage "Croissant"
                      ("Hörnli"), aquarelle de Wilhelm
                      Oppermann 1830   La salle de concert
                      "Casino de la Ville"
                      ("Stadtcasino"), aquarelle de Johann
                      Jakob Neustück 1826   Bâle Ouest: La Cour des
                      Margraves (Markgräflerhof) le long du Faubourg
                      Neuf (Neue Vorstadt), aujourd'hui rue Hebel
                      (Hebelstrasse), vue du retranchement de Saint
                      Pierre (Petersschanze), aquarelle de Johann Jakob
                      Neustück 1860 
Bâle Ouest: La gare
                      française derrière la ruelle de l'Abandon
                      (Lottergasse - sur l'actuelle ruelle de l'Hôpital
                      - Spitalstrasse), démolie en 1860 et remplacée par
                      la gare française chet la gare principale CFF,
                      plan dessin à l'aquarelle 1846, peintre inconnu


Vue de
                        Bâle depuis un pâturage "Croissant"
                        ("Hörnli"), aquarelle de Wilhelm
                        Oppermann 1830
Vue de Bâle depuis un pâturage "Croissant" ("Hörnli"), aquarelle de Wilhelm Oppermann 1830 [3]

Vie sociale à Bâle 1840
La vie est divisée en travail, restaurants, buvettes et à la maison [p.7-8]. La coutume des «réunions de maison» dans le "cabinet" ("Kämmerlein") est remplacée par une «vie des buvettes colorée» [p.9]. A partir de 1800, des parties des anciennes fortifications de la ville sont démolies et les l'on a des territoires pour les chantiers de construction des palais de la "haute coûture" [p.17] comme les théâtres, les salles de concert (Casino de la Ville). L'université lance les "conférences publiques" pour enseigner un public plus large. Les événements mixtes sont rares, les événements de bals s'éteignent, les femmes n'ont que des journées familiales [les hommes célèbrent ses fêtes dans les guildes] [information de Theodor Streuber 1854 - p.9].

Les événements festifs sont les festivals de la jeunesse, les festivals de gymnastique, les sociétés avec leurs festivals, le carnaval. Le carnaval de Bâle ne commence que le mercredi des Cendres, lorsque le monde entier (sauf le diocèse de Milan) célèbre déjà la fin du carnaval avec gueule de bois. La liberté des masques a été introduite à Bâle vers 1800. Parfois, le carnaval de Bâle varie avec des défilés de différentes régions telles que: cortège des Alps (Alplerzug) et cortège du Prince (Prinzenzug) en 1812, procession nuptiale du 14ème siècle en 1820, cortège chinois en 1844, cortège des 22 cantons en 1853 [informations de Theodor Streuber 1854 - p.9].


La salle de concert
                        "Casino de la Ville"
                        ("Stadtcasino"), aquarelle de Johann
                        Jakob Neustück 1826
La salle de concert "Casino de la Ville" ("Stadtcasino"), aquarelle de Johann Jakob Neustück 1826 [5]

Musique classique dans le "Stadtcasino" Bâle de 1826
En 1820, certaines parties des fortifications de la ville ont été démolies, par exemple au versant des Pierres (Steinenberg) les parties du mur, la petite tour des ânes et la tour d'Eau, c'est ainsi que la construction de la salle de concert "Casino de la Ville" ("Stadtcasino") fu possible. Aucun théâtre n'a été intégré. L'architecte était Melchior Berri, un élève du célèbre architecte Weinbrenner (destilleur du vin) à Karlsruhe (Lit de Charles), le temps de construction était de deux ans, l'inauguration était en 1826, bien proportionnée, classicisme, élégance simple. A cette époque, le petit fleuve Birsig était encore un égout et répandait ses senteurs «venteuses». Des musiciens comme Liszt ou Brahms ont joué dans le "Casino de la Ville". Le Casino de la Ville s'est rapidement révélé trop petit, mais une extension n'a été mise en ½uvre qu'en 1876. En 1938, la salle de concert a ensuite été détruite stylistiquement parce que la "haute coûture" a considéré que les fenêtres cintrées, les colonnes doriques et les pilastres ioniques n'étaient plus "à jour", le design intérieur architectural de l'architecte Berri a été détruit [de la manière la plus arrogante] [p.17].

Le petit fleuve Birsig était toujours un danger d'inondations et d'épidémies. [Il n'y avait pas d'étangs de régulation et un lac sur le cours supérieur]. Le Birsig a été couverte entre 1898 et 1950 pour couvrir l'égout et créer la rue de Falkner (Falknerstrasse) dans le centre de la ville à partir de 1898 et ainsi l'on a crée des nouvelles places de parking en centre-ville dans le quartier des Pierres (Steinenquartier) à partir de 1950 [web01].

La salle de concert "Stadtcasino" était aussi une salle de vente aux enchères
La vente aux enchères de paintures et d'objets d'art n'a pas eu lieu dans la salle de la guilde de la guilde des forgerons ou dans d'autres salles de la guilde, mais à partir de 1826 le lieu c'était le "Stadtcasino". L'antiquaire J.P. Lamy avait des peintures aux enchères de temps en tempts, par exemple en octobre 1838 il a vendu 200 pièces, avec "des chefs-d'½uvre de Raphaël, Léonard de Vinci, Michel Angelo Buonarroti, Holbein, Rubenz, Rembrand et Murillo". [p.65]


Bâle Ouest: La Cour des
                        Margraves (Markgräflerhof) le long du Faubourg
                        Neuf (Neue Vorstadt), aujourd'hui rue Hebel
                        (Hebelstrasse), vue du retranchement de Saint
                        Pierre (Petersschanze), aquarelle de Johann
                        Jakob Neustück 1860
Bâle Ouest: La Cour des Margraves (Markgräflerhof) le long du Faubourg Neuf (Neue Vorstadt), aujourd'hui rue Hebel (Hebelstrasse), vue du retranchement de Saint Pierre (Petersschanze), aquarelle de Johann Jakob Neustück 1860 [31]

Bâle: un palais de margraves allemands devient un refuge d'urgence
-- palais baroque classique, aujourd'hui sur la rue de Hebel (Hebelstrasse)
-- période de construction 1698 à 1705, commandée par Margrave Friedrich Magnus
-- Sstyle architectural: "Nouveau goût français", temporairement résidence des Margraves de Baden-Durlach
-- jardin s'élevant en terrasses avec plusieurs petites fontaines
-- en 1808, le palais a été acheté par la ville de Bâle
-- en 1814, les Alliés passent [contre Napoléon]: Le Makrgräflerhof devient un hôpital militaire et un hôpital contra typhoïde
-- en 1836, les autorités bâloises décident d'inclure le Markgräflerhof dans le nouveau projet de construction de l'hôpital citoyen de l'architecte Christoph Riggenbach
-- 1840: Sur la base d'une description par un inconnu, l'université transforme le jardin en jardin botanique
-- comme élément du nouveau Hôpital du Citoyen, le Palais de Margraves devient la "nouvelle maison bénéficiaire avec 176 lits"
-- le 17 november 1842, les sans-abri, qui ne pouvaient plus marcher, ont été conduits dans des voitures de location à l'ex-Markgräflerhof, le nouvel abri d'urgence [p.69]

[Le retranchement de Saint Pierre (Petersschanze) à Bâle - aucune idée d'où il était].


Bâle Ouest: La gare française derrière la
                        ruelle de l'Abandon (Lottergasse - sur
                        l'actuelle ruelle de l'Hôpital - Spitalstrasse),
                        démolie en 1860 et remplacée par la gare
                        française chet la gare principale CFF, plan
                        dessin à l'aquarelle 1846, peintre inconnu
Bâle Ouest: La gare française derrière la ruelle de l'Abandon (Lottergasse - sur l'actuelle ruelle de l'Hôpital - Spitalstrasse), démolie en 1860 et remplacée par la gare française chet la gare principale CFF, plan dessin à l'aquarelle 1846, peintre inconnu [45]

-- en 1841, la voie ferrée de Mulhouse à Strasbourg est ouverte
-- à Bâle, il y a eu une longue discussion sur l'emplacement de la première gare, devant la muraille de la ville, dans la muraille de la ville, etc., finalement il a été convenu d'une première gare devant la porte Saint Jean (St.-Johann-Tor) "intra muros", pour la construction une partie de la muraille chez la tour du Boucher (Metzgerturm) devait être demolie, agrandie et reconstruite
-- la gare française derrière la ruelle de l'Abandon (Lottergasse) à Bâle a été ouverte le 11 décembre 1845, elle était en face de la porte Saint Jean (St.-Johanns-Tor) et a été la première gare sur le sol suisse, ainsi la liaison ferroviaire entre Bâle et Strasbourg a été créée
-- cette première gare française de Nicolas Koechlin (architecte de Mulhouse) avait un longeur de 214m, 97m de large, contenait le hall d'entrée, les guichets avec bagagerie, un entrepôt, une remise pour locomotives et wagons, une station d'eau et trois petites maisons de porteurs
-- l'architecte Melchior Berri a conçu une porte de chemin de fer en grès rouge avec une herse qui était verrouillée la nuit et dans les moments dangereux
-- de 1846 à 1860 cette première gare française de Saint-Jean (St.-Johann) accueillait environ 50.000 passagers par an, en 17 minutes vous étiez à St-Louis, en 5 heures à Strasbourg. [p.97] [Pour 142km 5 heures ça fait une vitesse moyenne de 28,4km par heure].

Cette première gare française n'y est pas restée longtemps, car la ligne de chemin de fer a été corrigée et la gare CFF (Gare Centrale - Centralbahnhof) et une deuxième gare française ont été mises en service. La gare de la Porte Sain Jean a été démolie et la prison [Cour de Salaire] et l'Hôpital des Femmes ont été construits [p.97].





13. Jardins, fermes et domaines ruraux autour de Bâle médiévale
Jardins près de Bâle, aquarelle
                      d'Achille Bentz 1840   Le domaine "Pré
                      aéré" ("Luftmatt"), aquarelle
                      d'Anton Winterlin 1855   À l'ouest
                      de Bâle: La Grange du Tailleur (Schneiderhof) à la
                      rue des Champs des Châteaux (Burgfelderstrasse)
                      116, en 1830  
Kleinbasel: Das
                      Landgut "Im Surinam" vor dem Riehentor,
                      Aquarell von Anton Winterlin um 1860  


Gärten bei Basel, Aquarell von
                        Achilles Bentz 1840
Jardins près de Bâle, aquarelle d'Achille Bentz 1840 [47]

-- le quartier extérieur de Saint Alban (St. Albanquartier) se composait des jardins vastes et majestueux [p.73] [en arrière-plan, on voit la porte Saint-Alban entre les arbres, et encore plus au fond on a Lörrach et la Forêt-Noire].

Information de Christian Hirschfeld de 1783 [p.101]:
-- Les jardins des habitants de Bâle ont toujours été des lotissements de légumes, de fruits et de vignes
-- Le talent artistique était aussi une tradition, donc les arbres fruitiers et les vignes étaient cultivés de manière à former des arcs, ou «couloirs entourés de vin», ou des raisins accrochés à des tonnelles, «les murs nus sont animés de vignes»
-- Entre les champs de légumes, vous pouvez trouver des "allées fleuries", parfois une fontaine et au-dessus des maisons de campagne ("cabinets") vous pouvez mettre des nichoirs
-- les maisons de campagne étaient pour la plupart sans luxe, gracieuses, confortables, décorées avec goût, avec des fontaines sur le parvis, il y avait l'hospitalité avec "entrée libre"
-- certains jardiniers familiaux agissaient également selon la "vieille manière française du jardinage"
-- souvent, les jardins familiaux étaient murés et la vue [du côté allemand du Rhin et de la Forêt-Noire] était bloquée, ou il y avait des grands arbres (par exemple des ifs coupés en pyramides, des «pyramides de taxus») et de hautes haies ont bloqué la vue
-- les murs du jardin bloquaient également l'accès aux prairies voisines [p.101].


Le domaine "Pré
                        aéré" ("Luftmatt"), aquarelle
                        d'Anton Winterlin 1855
Le domaine "Pré aéré" ("Luftmatt"), aquarelle d'Anton Winterlin 1855 [15]

-- Le domaine "Pré aéré" ("Luftmatt", "Luft-Matten") a été mentionné dès 1660, il est situé entre la porte d'Aeschen (Aeschentor) et Saint-Jacques (St. Jakob) "devant Eschimer Thor à l'extérieur de la chappelle contre Saint-Jacques (St. Jacob)"
-- Jeremias Wildt-Socin fut l'un des hommes les plus riches de Bâle, acheta le domaine, acheta des vignobles supplémentaires et transforma le "Pré aéré" ("Luftmatt") en un "manoir majestueux" d'environ 60 poses, le "Luft-Matten" comprenait un immeuble résidentiel, une écurie, une maison féodale, des granges, deux étables à vaches, deux puits
-- Wildt-Socin était aussi un commerçant prospère, mais il avait «terriblement peur de la maladie, de la mort et du diable», le domaine était son seul et unique, il même disait que racrocher ses vêtements au champ dans la "petite maison" ("Hysli") aklors les vêtements auraient un "parfum" favorable à la santé [ça devrait être juste  quand il n'était pas allergique au rhume des foins]
-- le conseiller arithmétique M. Wildt-Socin n'a rien converti, car cela n'en vaut probablement pas la peine ("car personne ne répare une vieille robe avec un chiffon de tissu neuf")
-- dans la première moitié du XIXe siècle, le manoir a été laissé s'effondrer, la ferme a survécu jusqu'aux années 1930 [p.37]
-- [aujourd'hui on trouve là quartier Gellert].


Im
                      Westen von Basel: Der Schneiderhof an der
                      Burgfelderstrasse 116, im Jahre 1830 À l'ouest de Bâle: La Grange du Tailleur (Schneiderhof) à la rue des Champs des Châteaux (Burgfelderstrasse) 116, en 1830 [44]

Deux fermes appartenant à un M. Schneider de Langenbruck
-- à l'ouest de Bâle, la Burgfelderstrasse menait à Burgfelden [le village "Champs des Châteaux", qui fut plus tard incorporée à Saint-Louis]
-- au numéro 116 de la Burgfelderstrasse se trouvait la Grange du Tailleur (Schneiderhof),
-- un autre territoire de M. Schneider était situé entre la rue Largitzen actuelle et la rue Glaserberg
-- les deux fermes ont été acquises par Heinrich Schneider-Hänger en 1790, il fu de Langenbruck et les a léguées à ses fils
-- en 1817, la Grange du Tailleur (Schneiderhof) avant a brûlé et a été reconstruit
-- en 1830, la grange Schneiderhof comprenait "une maison d'habitation avec tonnelle, grange avec double écurie et tête de wagon attenante, en barres et murs"
-- la deuxième Grange du Tailleur (Schneiderhof) entre rue Largitzen et rue Glaserberg a été fermé en premier
-- en 1937, le Schneiderhof à la rue de Bourgfelden était la dernière ferme sous l'interdiction de la ville, elle était si délabré que la rénovation n'en valait plus la peine et a été démolie.


Petit Bâle: Le domaine "Au
                        Suriname" devant la porte de Riehen,
                        aquarelle d'Anton Winterlin vers 1860
Petit Bâle: Le domaine "Au Suriname" devant la porte de Riehen, aquarelle d'Anton Winterlin vers 1860 [60]

-- le domaine "Im Surinam" était en face de la porte de Riehen [au niveau de la Gare badoise de Bâle - Badischer Bahnhof] entre la rueh de Riehen (Riehenstrasse) et le forêt aux Aunes longs (Lange Erlen)
-- le domaine s'appelait autrefois "Au Butin" ("In den Schoren"), où en 1803 le pharmacien du marché aux poissons - Johann Rudolf Ryhiner-Fäsch - fit construire un domaine
-- il a nommé son domaine "Au petit Suriname" parce que ses beaux-parents possédaient des plantations au Suriname ["Amérique du Sud"] - les "plantations de van Hoy" (Mme. van Hoy fu une fille d'une famille holandaise née au Suriname [web10])
-- en 1843, le marchand Johann Jakob Merian-Burckhardt achète le domaine pour 72.000 francs
-- le dernier locataire était Gottlieb Wiedmer-Hartmann, qui dirigea le domaine jusqu'en 1968.





14. Fantaisie d'un certain Jésus: Eglises et monastères de Bâle
Catédrale de Bâle (Münster
                        von Basel) - lithographie à la craie colorée par
                        Domenico Quaglio 1823   La nef centrale de la cathédrale de Bâle   Centre de Bâle: ruelle du Chevalier
                        (Rittergasse) 18, l'entrée de la doyenné de la
                        catédrale (un employé de la cathédrale de Bâle),
                        aquarelle de Karl Eduard Süffert 1865   Centre de Bâle: ruelle du Chevalier
                        (Rittergasse) avec vue sur la cathédrale,
                        aquarelle de Johann Jakob Neustück 1860
Centre de Bâle:
                        La Place aux Pieds Nus (Barfüsserplatz) avec
                        l'église au Pieds Nus et la fontaine du Lion,
                        vers 1820, aquarelle de Johann Jakob Neustück
                        1855   Centre de Bâle: commerce de bétail et
                        couvent du versant des Pierres (Steinenberg),
                        aquarelle de Johann Jakob Schneider 1869   Centre de Bâle: chapelle Saint Élisabeth,
                        aquarelle de Johann Jakob Neustück 1859   Centre de
                        Bâle: l'église du Prédicateur (Predigerkirche)
                        (près de l'hôpital cantonal actuel) et la prison
                        de bastion des cloches (Schellenwerk) pour de
                        courtes peines, aquarelle de Johann Jakob
                        Neustück 1859
Bâle Centre: La
                        fontaine des Augustins avec la cathédrale de
                        Bâle - aquarelle de Johann Jakob Neustück -
                        1860   Bâle Est: Église Saint-Alban
                        et le Moulin Hirz (Hirzlimühle), aquarelle de
                        Johann Jakob Neustück 1857   Petit Bâle, l'église de
                        Sainte-Claire (Clarakirche), aquarelle de Johann
                        Jakob Schneider 1854   Petit Bâle, monastère du
                        Val des Lames (Klingenthal), aquarelle de Johann
                        Jakob Schneider 1840
   Basel-Süd: Cimetière
                        "Champ de Dieu"
                        ("Gottesacker") Saint-Élisabeth 1836


Catédrale de Bâle (Münster von
                      Basel) - lithographie à la craie colorée par
                      Domenico Quaglio 1823 Catédrale de Bâle (Münster von Basel) - lithographie à la craie colorée par Domenico Quaglio 1823 [2]

La cathédrale de Bâle dans les temps anciens
Lorsque les Hongrois ont envahi Bâle en 917, la cathédrale carolingienne a été détruite. Par conséquent, une nouvelle catédrale a dû être construit. et la nouvelle cathédrale de Bâle a été inaugurée le 11 octobre 1019. L'empereur Henri II, un bienfaiteur de Bâle, y était présent. C'est pourquoi le bâtiment est également appelé "Catédrale d'Henri". [p.13]

Des incendies majeurs se sont produits en 1085, 1187 et 1258. La cathédrale a également subi des dommages importants lors du grand tremblement de terre de 1356. En 1363, le grand maître-autel a été ré-inauguré. Bâle comptait à l'époque 14.000 habitants, dont 1.300 étaient «clergé» [avec la fantaisie de Jésus comme profession]. [p.13]

Entre 1597 et 1852, la cathédrale a été reconstruite et rénovée [p.13]

La cathédrale à l'époque de Napoléon
Les ajouts de la catédrale servaient aux armées comme des étables et maisons, à la fin venaient des es uhlans et des cosaques russes.
En conséquence en 1814 le cloître a été «horriblement foutu». [p.13]

La vie sur la Place de la Catédrale (Münsterplatz)
L'église de fantaisie de Jésus a organisé environ 35 processions sur la Münsterplatz chaque année. La place était également utilisée pour des marchés, des foires commerciales et des événements politiques. En 1798, la chute de l'Ancien Régime en France fut célébrée en érigeant un arbre de la liberté, ou en 1912, la Place de la Catédrale fut utilisée par le Congrès socialiste international pour manifester "pour la paix dans le monde". [p.13]


La nef centrale de la cathédrale de Bâle -
                      aquarelle de Johann Jakob Neustück 1840 environ La nef centrale de la cathédrale de Bâle - aquarelle de Johann Jakob Neustück 1840 environ [4]

-- a une "très belle [...] vue en perspective"
-- comprend des chaises magistralement sculptées
-- l'orgue est de 1404
-- la chaire de 1486 est "l'une des plus belles de l'époque"
-- les prédicateurs étaient Oekolampad et des gens de l'Université de Bâle
-- la Réforme a été brutale et on n'a plus le droit de jouer de l'orgue: "La sévérité de la Réforme les a fait taire" [la méthode la plus simple était de détruire les escaliers de l'orgue pour bloquer l'accès]
-- au milieu des années 1550, M. Antistes Sulzer restaure l'orgue, qui était à nouveau jouable à partir de 1561 pour être joué dans "les services", avec des améliorations finales par M. Silbermann en 1711 et Brosy en 1787
-- en 1852/57, un nouvel orgue fut installé avec des mesures structurelles dans la cathédrale: la crypte des Virung fut nivelée, le jubé, la chaire et les stalles du choeur furent déplacés, le sol fut rehaussé. [p.17]


Centre
                      de Bâle: ruelle du Chevalier (Rittergasse) 18,
                      l'entrée de la doyenné de la catédrale (un employé
                      de la cathédrale de Bâle), aquarelle de Karl
                      Eduard Süffert 1865 Centre de Bâle: ruelle du Chevalier (Rittergasse) 18, l'entrée de la doyenné de la catédrale (un employé de la cathédrale de Bâle), aquarelle de Karl Eduard Süffert 1865 [10]

La doyenné du prévôt de la cathédrale à la ruelle du Chevalier (Rittergasse) 18
-- une des fenêtres tient un coin d'espionnage ("Guggehyrli") pour observes la rue à gauche et à droite sans être vu
-- l'aquarelle montre un charretier en train de faire pipi dans le coin du bureau du prévôt de la cathédrale, il paraît que le coin d'espionnage ne l'importe pas du tout, et les autres passants ne semblent pas s'en soucier non plus [ce qui arrive au dieu de fantaisie de Rome]
-- [l'homme en uniforme de gauche semble un peu trop petit par rapport aux deux femmes au centre de la photo, ou les deux femmes avec 7 jupons sont trop grandes]
-- en 1885, le mur de protection des jardins de la doyenné de la catédrale a été renouvelé (démantelé par les architectes Vischer & Fueter, reconstruit par l'usine de bandes Carl Bachofen-Burckhardt), le gouvernement limitant la hauteur à 2 m [p.29]

La maison des aumôniers à la ruelle du Chevalier (Rittergasse)
-- Le bénéficiaire de l'aumônier de la doyenné du prévôt est attaché à droite
-- en 1841, le bénéficiaire fut vendu au médecin Dr. Ludwig Imhoff-Heitz (Louis dans la Cour Chauffer), donc la maison a reçu le nom d'artiste "Dans la cour" ("Im Höfli") [p.29].


Centre de Bâle: ruelle du Chevalier
                      (Rittergasse) avec vue sur la cathédrale,
                      aquarelle de Johann Jakob Neustück 1860 Centre de Bâle: ruelle du Chevalier (Rittergasse) avec vue sur la cathédrale, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1860 [40]

La cour Belle Champ d'Inondation (Schönauerhof - 1 doyen de la cathédrale et 1 bibliothécaire)
-- sur la gauche, vous pouvez voir la maison "Schönauerhof" (la façade transversale était sur la ruelle du Lièvre - allemand: Hasengässlein), le portail d'entrée est décoré en haut des armoiries du doyen de la cathédrale Johannes Wiler, il y vécut jusqu'en 1450
-- en 1783, le Schönauerhof fut assigné au bibliothécaire de la ville comme "appartement en nature"
-- de 1859 à 1885, la maison était encore utilisée comme bâtiment d'enseignement
-- en 1885, le Schönauerhof a été démoli et l'on a construit une école secondaire (Realschulhaus)

La salle capitulaire
-- l'appartement officiel du pasteur à la cathédrale était rattaché à la salle capitulaire, l '"Antistitium"
-- en 1860, la façade a été reprise afin d'élargir l'accès routier étroit de 4m
-- en 1885, la salle capitulaire a également été démolie.

Il y avait encore une chapelle
-- en 1193 une chapelle Maria Magdalenea est mentionnée dans l'angle sud-ouest du grand cloître
-- attaché à celui-ci était une "Cave de la Catédrale" ("Münsterkeller"), c'était le dépôt de vins et de céréales pour les 24 bénéfices des chanoines
-- un jour une "correction architecturale" a été ordonnée et les "males extensions" [de la cathédrale?] ont été démolies ...


Centre de Bâle: La Place
                      aux Pieds Nus (Barfüsserplatz) avec l'église au
                      Pieds Nus et la fontaine du Lion, vers 1820,
                      aquarelle de Johann Jakob Neustück 1855 Centre de Bâle: La Place aux Pieds Nus (Barfüsserplatz) avec l'église au Pieds Nus et la fontaine du Lion, vers 1820, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1855 [16]

L'église aux Pieds Nus (Barfüsserkirche)
-- l'église aux Pieds Nus est l'église des "mendiants franciscains", était déjà en activité en 1256, et l'on dit qu'il y a un "ch½ur" particulièrement beau
-- jusqu'en 1529, l'église aux Pieds Nus était également reliée à un cimetière laïc
-- pendant la Réforme en 1529, le cimetière laïc fut «nivelé» et redessiné en place publique [où?]
-- après la Réforme, les services religieux protestants [pour le dieu fantastique de Rome] ont eu lieu dans l'église aux Pieds Nus jusqu'en 1794 [jusqu'à Napoléon]
-- à partir de 1794 [de Napoléon] la Barfüsserkirche servit d'entrepôt pour les "marchandises" [poudre à canon?]
-- en 1799, le gouvernement de Bâle a déclaré que la Barfüsserkirche était un magasin de sel et a ignoré l'avis des experts selon lequel le sel endommagerait le grès ("météorisation par le sel")
-- en conséquence, on laissait l'église de plus en plus à l'abandon
-- en 1881, un groupe politique avait l'idée de démolir cette église aux Pieds Nus, la motion fut présenté au Grand Conseil de la ville et l'église a survécu avec un vote de seulement 52 contre 50 [on ne sait pas quelle projet fut pour remplacer l'église]
-- la Barfüsserkirche était utilisée comme local pour le prêt sur gages, comme marché de beurre (Ankenmarkt), pour des ventes aux enchères et comme écurie pour des chevaux de cirque
-- en 1894, la restauration a eu lieu et il a été converti en Musée Historique [p.41].


Centre de Bâle: commerce de bétail et
                        couvent du versant des Pierres (Steinenberg),
                        aquarelle de Johann Jakob Schneider 1869
Centre de Bâle: commerce de bétail et couvent du versant des Pierres (Steinenberg), aquarelle de Johann Jakob Schneider 1869 [13]

Le versant des Pierres (Steinenberg, "an den Steinen") fu le lieu du premier monastère de femmes («couvent des femmes», «monastère de pierre», couvent des nonnes) de Bâle, le couvent était habité par les «femmes qui toujours regrettent» de Sainte-Marie-Madeleine. Ils auraient été si zélés dans la conversion des «filles tombées» et des «femmes qui voyageaient» qu’en 1230, elles étaient placés sous la protection personnelle du pape Grégoire IX. En réalité, le couvent du Steinenberg est devenu un quartier général pour les filles de la noblesse de Bâle et d'Alsace avec «la plus stricte clôture». [p.33]

Après la Réforme, le monastère a été converti en un centre commercial avec une agitation dans les deux sens de la vie terrestre. L'église est devenue une salle de stockage pour le sel et des vivres et matériaux de la foire. À la fin du 18ème siècle, l'église est devenue le siège des troupes du métier des guardiens urbains ("Stänzler"), une petite armée avec des gardes sand problèmes de boire beaucoup d'alcohol, des espions et des gardes diffamateurs ("cette armée permanente [...] devait assurer la paix et l'ordre dans la ville"). [p.33]

Le long du mur du monastère des nonnes de Bâle on avait de la commerce du bétail, avec des grognements sans fin [p.33].

Démolition en 1868: Les ruines du couvent sont démolies en 1868 et une galerie d'art, un théâtre et une école sont construits à leur place [depuis 1977 avec la fontaine Tinguely].


Centre de Bâle: chapelle Saint Élisabeth,
                        aquarelle de Johann Jakob Neustück 1859
Centre de Bâle: chapelle Saint Élisabeth, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1859 [25]

Chapelle Sainte-Élisabeth: Une chapelle vient - puis Napoléon vient - puis une église vient et la chapelle s'en va
-- dans le quartier Elisabeth, il y avait autrefois une chapelle, "gothique tardif", construite en 1301, la chapelle se trouvait devant l'entrée de la Rue Libre (Freie Strasse) dans le "faubourg de l'Hôpital" ("Vorstadt zu Spitalschrebs"),
-- le mur de l'église était relié au cimetière "Gottesacker St. Elisabethen" derrière, le mur prolongé jusqu'à la maison "À la Gale" ("Zur Krätzen")
-- cette chapelle Sainte-Élisabeth est une "église filiale" du monastère Saint-Ulrich dans le Forêt Noir
-- Élisabeth est censée être la patronne des boulangers, des mendiants et des S½urs de la Miséricorde
-- les chaises sont cependant plutôt étroites, offrent peu de place, et les chaises sont inconfortables et provoquent controverses et disputes, surtout chez les femmes
-- En 1643, cette petite église de fantaisie de Jésus reçoit de nouvelles chaises et une nouvelle chaire
-- plus tard [après Napoléon à partir de 1815?] la chapelle ne fut plus entretenue, fut utilisée comme "église de garnison" pour les Stänzler (guardiens de nuit de Bâle)
-- et un riche habitant de Bâle, Christoph Merian, fit construire une grande église Élisabeth
-- en 1864 on a la émolition de la chapelle: Le 1er juin 1864, la nouvelle église Sainte Élisabeth est consacrée et l'ancienne chapelle n'est plus nécessaire, elle est donc démolie, les biens démolis [chaises, chaire etc.] sont allés à la paroisse de Birsfelden [p.57]


Centre de
                      Bâle: l'église du Prédicateur (Predigerkirche)
                      (près de l'hôpital cantonal actuel) et la prison
                      de bastion des cloches (Schellenwerk) pour de
                      courtes peines, aquarelle de Johann Jakob Neustück
                      1859 Centre de Bâle: l'église du Prédicateur (Predigerkirche) (près de l'hôpital cantonal actuel) et la prison de bastion des cloches (Schellenwerk) pour de courtes peines, aquarelle de Johann Jakob Neustück 1859 [42]

-- l'église du Prédicateur est une église des "dominicains" et aurait travaillé "avantageusement dans la ville" depuis 1233 à travers la prédication, l'audition des confessions et les ½uvres de charité
-- en 1356, le tremblement de terre a provoqué la colère de l'église et n'a laissé que le ch½ur debout
-- un jour, l'église du prédicateur a été utilisée comme magasin de sel et lieu de culte pour la congrégation française, et l'aile orientale du monastère a servi aux moines mendiants comme sacristie et bibliothèque
-- en 1769, l'aile orientale du monastère fut transformée en prison, nommé comme "bastion des cloches" (Schellenwerk), dont les détenus devaient essuyer les rues, marcher avec des crochets de cou, marcher avec des chaînes et des cloches pour les empêcher de s'échapper
-- on a des exemples de courtes peines de prison dans le prison Schellenwerk en 1840: "qui conduit son chien dans la ville d'une manière autre que ligotée. Passe plus de 8 jours à Bâle sans carte de séjour de la police. Est coupable d'avoir répandu des impuretés par les fenêtres ou le dimanche de 9 h à 10 h et de 15 h à 16 h se laisse promener en ville en chaise longue »
-- l'Hôpital du Citoyen (Bürgerspital) [où se trouve aujourd'hui l'hôpital cantonal] a ensuite été agrandi et la prison de Schellenwerk a été transférée à la ruelle d'Hôpital (Spitalstrasse) [la prison Cour de Salaire - Lohnhof]
- en 1877, l'église du Prédicateur fut laissée aux catholiques [p.93].

Une Danse macabre
-- la danse de la mort est censée montrer à la population "la prise en compte de la mortalité"
-- en 1805, la Danse macabre a été volontairement détruite [p.93].


Bâle Centre: La fontaine des
                      Augustins avec la cathédrale de Bâle - aquarelle
                      de Johann Jakob Neustück - 1860 Bâle Centre: La fontaine des Augustins avec la cathédrale de Bâle - aquarelle de Johann Jakob Neustück - 1860 [1]

Il y avait autrefois un monastère augustinien jusqu'en 1549
Dans l'ancienne ruelle du Miroir (Spiegelgasse), il y avait un monastère augustin pour les "ermites augustins". Ils pensaient qu'ils étaient "savants" et étaient des "moines mendiants". Des reliques telles que «40 têtes des 11.000 vierges» ou «moustaches» de «Saint Thomas» étaient conservées dans le monastère des Augustins. La propagande a amené de nombreux tailleurs, peintres, vitriers et orfèvres à venir ici pour prier [et ainsi ils ont perdu leur temps].

En 1528, le «couvent» donne le monastère à la ville de Bâle à la condition que les moines puissent vivre gratuit et avec des repas gratuits là. Mais le développement fut un autre: les moines ne sont pas restés des moines, mais ils sont devenus amis avec des femmes, se sont mariés et ainsi le monastère des Augustins est devenu de plus en plus vide.

En 1538, l'université a repris le monastère des Augustins et l'a érigé en dortoir («collège supérieur») pour les boursiers («anciens»). La salle à manger était maintenant également utilisée pour les célébrations universitaires, pour les jours de cour du tribunal de mariage et pour les répétitions d'orchestre du "Collegium Musicum".

À la fin des années 1540, le monastère des Augustins fut démoli et le Muséum d'Histoire Naturelle (architecte Melchior Berri) fut construit à sa place, inauguré en 1549. [p.10]




Bâle Est: Église Saint-Alban
                        et le Moulin Hirz (Hirzlimühle), aquarelle de
                        Johann Jakob Neustück 1857
Bâle Est: Église Saint-Alban et le Moulin Hirz (Hirzlimühle), aquarelle de Johann Jakob Neustück 1857 [9]

L'église Saint-Alban
-- en 1083, un couple de Clunisiens fonda une colonie monastique dans le forêt Hard (Hardwald), sur ordre de l'évêque Burchard von Fenis
-- les fanatiques de la fantaisie de Jésus étaient de modestes moines et adoraient le Jésus [code 33] ainsi qu'une Vierge Marie et aussi un saint Alban, de lequel l'on disait qu'il aurait subi le martyre en Angleterre vers 303
-- les Clunisiens ne sont pas restés seuls dans le forêt Hard, mais ils venaient des pêcheurs, des flossers et des meuniers [qui ont construit leurs maisons là?]
-- après le grand tremblement de terre de 1356 le quartier monastique a été reconstruit
-- jusqu'en 1383, la colonie est devenue un village
-- en 1417, la colonie a brûlé: le grand incendie de la place des Pieds Nus (Barfüsserplatz) s'est développé jusqu'à Saint-Alban
-- la Réforme a eu pour effet que tous les trésors artistiques des églises de fantaisie de Jésus ont été confisqué et que la préservation de l'Église était considérée comme sans importance
-- en 1845, le gouvernement décide de rénover le "bâtiment délabré" [p.25]

Le Moulin Hirzli (Hirzlimühle) à St. Alban
-- en 1284 un "moulin dans le jardin arboré" est mentionné
-- au 14ème siècle, le moulin était exploité par les meuniers Heinrich Spisselin (Piquet) et Nicolaus zum Spiegel (Nicolas au Miroir), depuis lors il s'appelle "Moulin au Piquet" ("Spisselinsmühle") ou "Moulin au Miroir" ("Spiegelmühle")
-- les meuniers devaient payer des impôts au monastère de Saint-Alban, sous forme de "4 sacs de grains, 4 sacs de seigle ou grains du moulin (Mülykorn) et 1 poulet de carnaval" par an, et pour la récolte ils devaient déléguer un moissonneur pour la récolte du foin
-- de la seconde moitié du XVIIe siècle le moulin s'appelait Moulin Hirzli ("Hirzlimühle")
-- en 1838, le dernier meunier - Rudolf Müller-Linder - vendit le Hirzlimühle à un laveur sous contrat - M. Jakob Bieler - qui ajouta deux étages à la maison et fit décorer la façade d'un cerf sautant [et d'un cadran solaire?]. [p.25]


Petit Bâle, l'église de Sainte-Claire
                      (Clarakirche), aquarelle de Johann Jakob Schneider
                      1854 Petit Bâle, l'église de Sainte-Claire (Clarakirche), aquarelle de Johann Jakob Schneider 1854 [56]

-- au début, une congrégation d'ermites vivait dans l'église et dans le monastère attenant, mais cette congrégation a été dissoute
-- dans le même temps, les familles bourgeoises de Bâle utilisaient la coutume d'élever leurs filles pour qu'elles soient des «Clarisses» et de prier pour un dieu de fantaisie de Rome
-- en 1279, l'évêque Henri d'Isny (Heinrich von Isny, région du Lac de Constance) ​​donna l'ordre aux Clarisses de reprendre les bâtiments de la Congrégation des Ermites [on peut supposer que depuis lors l'église s'appelle l'église Saint-Claire], transformant ainsi le monastère en couvent pour femmes
-- l'église Saint-Claire était reliée à des bâtiments agricoles («bâtiments économiques») avec diverses activités artisanales
-- en 1529, le monastère des femmes fut attaqué par des réformateurs, des tableaux hachés et brûlés - puis, la même année, le monastère des femmes fut exproprié: "Pendant ce temps de troubles, le couvent fu forcé en 1529 de donner toute la possession territoire à la ville et 'toute l'argenterie et tout ce qui fut précieux', après que les serviteurs ont déjà «démembré et brûlé les tableaux»"
-- en plus, le Grand Conseil faisait rompre le "ch½ur des nonnes" de l'église pour "faire avancer la construction du rempart de Sainte-Clara"
-- le couvent était divisé: une moitié était l'appartement du premier pasteur de Petit Bâle, l'autre moitié était louée à une famille bourgeoise ("prêtée à une famille bourgeoise comme fief officiel")
-- en 1798, les catholiques ont été autorisés à partager la Clarakirche
-- en 1852, la rue Clara (Clarastrasse) est élargie et le bâtiment de la ferme de l'église fut détruit
-- depuis 1853, l'église Saint-Claire est à nouveau complètement catholique ("au service de l'ancienne foi")
-- le 25 septembre 1859, le nouveau bâtiment de l'église Saint-Claire fut achevé et un premier service eut lieu pour un dieu de fantaisie de Rome [p.121]


Petit Bâle, monastère du
                        Val des Lames (Klingenthal), aquarelle de Johann
                        Jakob Schneider 1840
Petit Bâle, monastère du Val des Lames (Klingenthal), aquarelle de Johann Jakob Schneider 1840 [57]

Des nonnes nobles du Val des Lames (Klingental) dans le Val de Défense (Wehratal) ont installé un couvent de Val des Lames (Klingenthal) - expropriation pendant la Réforme - caserne de Klingental 1860-1966
-- en 1270, des nonnes nobles du "couvent Val des Lames (Klingental) dans le Val de Défense (Wehratal)" se sont installées à Bâle [de la ville de Wehr (Défense)?], dans un coin tranquille du Petit Bâle sur le mur du centre-ville à l'ouest du pont du milieu [aujourd'hui Faussée du Val des Lames (Klingentalgraben)]
-- vers 1290 - "environ deux décennies après leur installation vers 1270" - ils inaugurent leur propre église et leur propre monastère, quie devrait tan "noble" comme elles étaient "nobles" eux-mêmes
-- il y avait une moyenne de 40 «femmes klingentales» présentes, et au 15ème siècle elles étaient encore le monastère le plus riche de Bâle
-- les nonnes klingentales n'étaient pas tant réservées concernant leur comportement que les autres religieuses, mais elles étaient «joyeuses»
-- la Réforme a exproprié les nonnes et les bâtiments ont été convertis et l'église reconstruite, dans le choeur on installait un dépôt de sel
-- des services pour un dieu de fantaisie de Rome ont eu lieu dans l'église jusqu'en 1779
-- en 1799, le ch½ur a été transformé comme étable et plus tard les militaires ont occupé toute l'église
-- les gardes stationnées là avaient la fonction de guardiens, service de police et service des pompiers, mais les garde était parfois "assez indisciplinées"
-- en 1856, les troupes professionnelles ont été dissoutes et les quelques gardes fiables ("Stänzler") ont été éduqués comme officiers de police et maîtres d'exercice afin de former les recrues dans la caserne Klingental
-- en 1860, le monastère a été démoli et remplacé par une caserne néo-gothique, l'architecte était Johann Jakob Stehlin, la caserne a fonctionné jusqu'en 1966 [p.121]
[Depuis les années 1980s la "Caserne" est un centre culturel avec des restaurants, théâtre et danse etc.].


Basel-Süd: Cimetière "Champ
                      de Dieu" ("Gottesacker")
                      Saint-Élisabeth 1836 - aquarelle de Peter
                      Toussaint Basel-Süd: Cimetière "Champ de Dieu" ("Gottesacker") Saint-Élisabeth 1836 - aquarelle de Peter Toussaint [24]

Les cimetières sont pleins - et vient un cimetière - puis vient un loup - le cimetière s'en va
-- les funérailles ont eu lieu dans le vieux Bâle dans les cloîtres ou dans les cours de l'église de la cathédrale, à Saint-Alban et à Sainte-Élisabeth
-- le cimetière Saint-Martin (St. Martin) était plein en 1814, il fallait donc un nouveau cimetière
-- un nouveau cimetière a donc été aménagé derrière Sainte-Élisabeth, à une certaine distance des appartements bourgeois [dans le quartier Élisabeth - Elisabethenquartier]
-- là les exécutés ("Maléfiques") et les suicides ont été enterrés, où a grandi le genévrier (Wacholder, Reckholder)
-- la ville a tellement grandi qu'en 1848 tout était à nouveau plein, maintenant le "Champ de Dieu" ("Gottesacker") dans l'ancien jardin de l'hôpital a été agrandi et une chapelle et une morgue ont été construites
-- malgré l'interdiction de planter, la zone étendue de l'église est devenue une idylle avec des arbres, des arbustes et des plantes, et les roses en particulier ont bien poussé ici
-- les pétales de rose - non seulement ceux qui étaient tombés sur le sol, mais aussi ceux qui étaient frais des fleurs - ont ensuite été collectés illégalement par certaines femmes et vendus à des fabricants de tabac
-- en 1872, le cimetière "Loup" ("Wolf") a été ouvert, avec cela le cimetière Sainte-Élisabeth Champ de Dieu dans le quartier Élisabeth a été fermé
-- [peut-être on a construit là le gymnase Real, aujourd'hui Jardin des Cerises - Kirschgartengymnasium?]




15. Armes, le militaire et les tirs mortels à Bâle
Centre de Bâle: Place Saint-Pierre
                      (Petersplatz) avec la Maison des Arbalètes
                      (Armbrusthaus, Stachelschützenhaus), aquarelle
                      1850, attribuée à Achille Bentz (toujours debout)   Centre de Bâle: L'arsenal militair
                      (Zeughaus) à la fossé de Saint-Pierre (aujourd'hui
                      l'université s'y trouve), gouache de Louis Dubois
                      1855


Centre de Bâle: Place Saint-Pierre
                        (Petersplatz) avec la Maison des Arbalètes
                        (Armbrusthaus, Stachelschützenhaus), aquarelle
                        1850, attribuée à Achille Bentz (toujours
                        debout)
Centre de Bâle: Place Saint-Pierre (Petersplatz) avec la Maison des Arbalètes (Armbrusthaus, Stachelschützenhaus), aquarelle 1850, attribuée à Achille Bentz (toujours debout) [41]

La place Saint-Pierre (Petersplatz) se caractérise par ses arbres centenaires, elle était considérée au Moyen Âge comme un lieu de rencontre familial, un terrain de sport ou comme lieu pour les amoureux ("jardin d'agrément classique et terrain de sport de Bâle médiévale"). À la même époque, la place Saint-Pierre était un centre pour les arbalétriers [p.89].

Sur la place Saint-Pierre, il y avait un cimetière juif, qui fut forcé d'être remplacé para un arsenal militair (Zeughaus) [p.93].

L'arbalète de la place Saint-Pierre - les arbalètiers avec une Maison d'Arbalète
-- l'arbalète n'a été interdite comme arme de guerre qu'au début du XVIIe siècle
-- l'armurerie avec des arbalètes était dans la mairie, où par exemple en 1415, 324 arbalètes et 60.000 flèches ont été stockées
-- les exercices de tir ont eu lieu dans le soi-disant "Lisière de Protection" ("Schutzrain") le long de la muraille de la ville contre la rue Bernoulli d'aujourd'hui
-- les arbalètiers ("Stachelschützen") devaient garder ses choses et ainsi ont contruit au 14ème siècle une petite maison ("Hüselin") chet la zone du "Lieu de gol" ("Zielstatt")
-- en 1546, sous le maître des fusils Fridolin Ryff, une "vrai maison de tireurs" ("Schützenhaus") pour arbalétriers fut construit sur le mur de la ville de la place Saint-Pierre, le "Stachelschützenhaus" [aujourd'hui c'est le site du jardin botanique ]
-- la maison a été construite sur pilotis et le stand de tir pour arbalétriers a été aménagé au rez-de-chaussée ouvert
-- le sport mortel de l'arbalète a été recouvert de sculptures et de peinture artistique, ce devrait être une "société de tir sportif"
-- après l'interdiction de l'arbalète comme arme de guerre au début du XVIIe siècle cette maison était également "inclinée" à d'autres fins, en 1729 un "laboratoire physique" fut mis en place, et en 1856 la société d'arbalète a mouru "de vieillesse"
-- le rez-de-chaussée ouvert a été muré et est devenu une "salle de classe", le premier étage était un magasin de meubles
-- en 1893/1916, la Maision d'Arbalète a été reconstruit pour les besoins de la Société d'Hygiène [p.89]


Centre de Bâle:
                        L'arsenal militair (Zeughaus) à la fossé de
                        Saint-Pierre (aujourd'hui l'université s'y
                        trouve), gouache de Louis Dubois 1855
Centre de Bâle: L'arsenal militair (Zeughaus) à la fossé de Saint-Pierre (aujourd'hui l'université s'y trouve), gouache de Louis Dubois 1855 [43]

Les Armagnaks [armées de mercenaires des 14e et 15e siècles] étaient en route. Ensuite, le cimetière juif de la place Saint-Pierre a été sacrifié et remplacé par un arsenal - «l'arsenal de Saint-Pierre». À partir de 1440, la maison est devenue l'un des «sites» de Bâle, un bâtiment séculaire allongé avec des pignons en escalier saisissants. Il est devenu [après Bâle est devenu membre de la Suisse (Confédération Helvétique) en 1501] "l'armurerie la plus importante de l'Ancienne Confédération". «Des canons de campagne imposants» et «une grande variété d'armes de poing» étaient stockés ici, et en même temps, on avait là dedans «des peintures murales de Lawelin et Konrad Witz». [p.93]

Après un incendie en 1775 [explosions des armes?], l'armurerie a également été reconstruite. En 1855, 75 cm de neige fraîche ont tombé en quelques heures. L'image est à partir de ce moment [p.93].

En 1914, le nouveau arsenal (Zeughaus) de Saint-Jacques (St. Jakob) a été emménagé et le Zeughaus de Saint-Pierre a perdu sa fonction. En 1936, les électeurs de Bâle décidèrent avec 18.473 "oui" contre 9937 "non" de démolir l'arsenal de Saint-Pierre et de construire à la place le nouveau bâtiment de l'université [p.93].





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Termes de traduction
le boulevard = die Ringstrasse, der Ring (Verkehr)
le champ d'inondation = die Aue
la cour de salaire = der Lohnhof
la Danse macabre = der Totentanz
le faubourg = die Vorstatt
la fossé = der Graben
la grâce = die Gnade
le hotu = die Nase (Süsswasserfisch)
laisser à l'abandon = verlottern lassen
la lisière = der Rain
la maison du grenier = das Kornhaus
le moût = der Most
l'ordre Teutonique = der Deutschritterorden
la porte d'arc = der Schwibbogen
le pré des tireurs = die Schützenmatte
le rempart / la bastion = das Schutzwerk (Stadtmauer)
le retranchement = die Schanze (militärisch, zum Kanonen aufstellen)
la ruelle du chevalier = die Rittergasse
la tourbière de l'angle = der Winkelried
le versant des Pierres = der Steinenberg
le versant de Spalen = der Spalenberg


Sources
[web01] https://altbasel.ch/dossier/birsig.html
[web02] http://www.uznach.ch/de/verwaltung/aemter/welcome.php?amt_id=6209
[web03] https://de.wikipedia.org/wiki/Lohnhof
[web04] https://laggs2020.ch/
[web05] histoire de Olsberg chez Rheinfelden: https://www.olsberg.ch/geschichte
[web06] Eschemarthor=Aeschentor: http://www.basler-bauten.ch/index.php?option=com_content&view=article&id=298:aeschenvorstadt&catid=50&Itemid=120
[web07] porte du Vent (Bläsitor): https://altbasel.ch/fragen/blaesitor_riehentor.html
[web08] https://de.wikipedia.org/wiki/Teuchel
[web09] https://www.mundmische.de/bedeutung/4520-Schore
[web10] Familie van Hoy in Surinam: https://www.nzz.ch/articleDAY9J-1.186903?reduced=true

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